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La Suisse affirme qu'une de ses ressortissantes, otage au Mali, "aurait été tuée" par ses ravisseurs

Des soldats de l'opération Barkhane en patrouille au Mali en mars 2016

Des soldats de l'opération Barkhane en patrouille au Mali en mars 2016 - PASCAL GUYOT © 2019 AFP

Ce sont les autorités françaises qui ont appris l'information, à l'occasion de la libération de Sophie Pétronin.

L'otage suisse morte au Mali et qui, selon les autorités suisses, "aurait été tuée" par ses ravisseurs, était une missionnaire enlevée en 2016, a appris l'Agence France-Presse (AFP) ce samedi auprès du département fédéral des Affaires étrangères (DFAE).

Béatrice Stöckli, missionnaire originaire de Bâle et qui travaillait à Tombouctou, avait été enlevée il y a quatre ans, après, selon l'agence suisse Keystone-ATS, avoir été enlevée une première fois en 2012 par des islamistes.

Une "grande tristesse"

Dans un communiqué publié vendredi soir, les autorités suisses avaient rappelé qu'"en collaboration avec les autorités maliennes et d'autres partenaires", elles avaient "travaillé ces quatre dernières années pour que la citoyenne suisse soit libérée et puisse retrouver sa famille".

"A plusieurs reprises, les membres du Conseil fédéral ont fait pression sur les autorités maliennes pour demander sa libération", soulignait le communiqué.

Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères, Ignacio Cassis, a indiqué vendredi sa "grande tristesse" après après avoir appris la mort de Béatrice Stöckli.

Une information des autorités françaises

Selon le Département fédéral, ce sont les autorités françaises "informées par l'intermédiaire de l'otage française récemment libérée", Sophie Pétronin, qui ont informé les autorités suisses du décès de leur ressortissante.

Sophie Pétronin, dernier otage français dans le monde, est arrivée vendredi à la mi-journée en France après quatre années de détention au Mali aux mains des jihadistes.

J. B. et Jé. M. avec AFP