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"Une histoire à peine croyable": un Français trouve un diamant rare lors d’un voyage aux États-Unis

Le diamant de 7 carats a été trouvé au "Cratère de diamants", un parc situé dans l'Arkansas aux Etats-Unis

Le diamant de 7 carats a été trouvé au "Cratère de diamants", un parc situé dans l'Arkansas aux Etats-Unis - Crater of Diamonds State Park

En voyage aux États-Unis, un Français a découvert un diamant rare de 7 carats au Crater of Diamonds, dans l’Arkansas. Il devrait s’en servir pour en faire une bague pour sa future femme.

Une histoire à peine croyable. Julien Navas, 42 ans et originaire de Paris, était aux États-Unis début janvier pour assister au lancement de la fusée Vulcan Centaur à Cap Canaveral, en Floride. Mais cet orpailleur amateur a eu la bonne idée de se rendre au "Crater of Diamonds" ("Cratère de diamants", ndlr), un parc de l'Arkansas, pour y faire des fouilles. À sa grande surprise, il a mis la main sur un diamant rare de 7 carats, couleur chocolat, qu'il va pouvoir transformer en bague pour sa fiancée.

Il aura fallu 1.500 km de voiture et deux jours de voyage à Julien Navas pour se rendre au parc du "Cratère de diamants", un ancien volcan entré en éruption il y a 90 millions d’années et dont le magma a fait ressurgir des milliers de diamants à la surface. Pour 10 euros l’entrée, ce passionné de fouilles a pu commencer ses recherches, entouré d’habitués qui, comme lui, espèrent mettre la main sur la perle rare, parfois depuis plusieurs années.

Une découverte fortuite

Après quatre heures de longues et pénibles recherches et ne pouvant compter sur les conseils aguerris des orpailleurs, Julien Navas décide de reprendre ses activités après une pause déjeuner.

"Je décide de m’éloigner du centre du cratère où tout le monde cherche et je croise un monsieur qui me conseille de simplement marcher parce qu’il avait plu le matin et les graviers avaient été lessivés par la pluie", a-t-il déclaré auprès du Parisien.

S'ensuit une marche de trois heures, au bout de laquelle le père d’une fillette de 3 ans, tombe sur une petite pierre qui ressemble, selon ses termes, à un “quartz, couleur chocolat”, particulièrement brillant. Il décide alors de montrer sa trouvaille au monsieur croisé quelques heures avant. Ce dernier lui confirme qu’il s’agit bel et bien d’un diamant, et pas n’importe lequel.

"C’est comme les diamants jaunes, c’est un peu plus rare que les diamants blancs", apprendra plus tard Julien Navas. Cette découverte lui vaut le surnom de "Roi de la colline" par les habitués du site, qui ont célébré avec lui sa découverte. Et pour cause, d’après un communiqué du parc, ce diamant de 7,46 carats est le huitième plus gros découvert au “Cratère de diamants”.

Néanmoins, le Parisien a dû s’armer de patience pour pouvoir ressortir du parc avec son bijou : "Il n’y avait personne pour me faire le certificat, mais après quelques négociations, ils m’ont laissé sortir avec un papier attestant que je l’avais bien trouvé", a-t-il raconté.

La valeur du diamant encore à déterminer

Une fois revenu en France, Julien Navas a attendu de recevoir la certification pour tout raconter à sa fiancée. "J’avais été contacté par la presse locale américaine pour faire un article. Je l’ai partagé sur mes réseaux sociaux, et c’est comme ça qu’elle l’a découvert", a affirmé l’heureux chanceux, toujours auprès du Parisien.

"Je n’étais même pas au courant qu’il était parti chercher un diamant", a réagi de son côté sa compagne Carine. "Je me dis que j’ai beaucoup de chance et que je vais avoir un bijou unique. C’est une histoire à peine croyable", a-t-elle ajouté.

Si Julien Navas a depuis reçu sa certification et peut désormais faire tailler sa pierre, il lui reste à savoir combien de diamants il pourra en tirer. Souhaitant utiliser une grande partie du diamant pour la bague de mariage, le reste servira à confectionner un autre bijou à sa fille.

Autre question soulevée, la valeur précise du diamant. Pour le moment, Julien Navas n’en n’a qu’une vague idée, les habitués de la mine aux Etats-Unis lui ayant indiqué que la pierre pourrait valoir "plusieurs dizaines de milliers d’euros" d’après la taille. Toutefois, sa valeur exacte dépendra "des fractures ou impuretés potentielles qu'observera le tailleur, mais aussi de la pureté et de la couleur finale".

Léa Espagnet