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Un couple britannique se vante d'un projet d'attentat sur Twitter: prison à vie

Photos non datées de Mohammed Rehman et Sana Ahmed Khan, condamnés à de la prison à vie en Grande-Bretagne pour s'être vantés de projeter un attentat.

Photos non datées de Mohammed Rehman et Sana Ahmed Khan, condamnés à de la prison à vie en Grande-Bretagne pour s'être vantés de projeter un attentat. - Thames valley police - AFP

Mohammed Rehman avait demandé sur Twitter de l'aide pour choisir sa cible, hésitant entre un centre commercial et le métro de Londres. Chez lui, les policiers ont retrouvé plus de dix kilos d'un produit chimique hautement explosif.

Un jeune couple britannique qui s'était vanté sur Twitter de projets d'actes terroristes à l'occasion du 10ème anniversaire des attentats de Londres a été condamné mercredi à la prison à vie.

Mohammed Rehman, 25 ans, avait été arrêté en mai dernier après avoir demandé aux personnes qui le suivaient sur son compte Twitter, sous le nom de "Silent Bomber" (le poseur de bombe silencieux, NDLR), de l'aider à choisir sa cible, hésitant entre un centre commercial et le métro londonien. 

La question était accompagnée d'un lien avec un communiqué d'Al-Qaïda sur les attentats suicide du 7 juillet 2005 à Londres, au cours desquels quatre kamikazes avaient provoqué la mort de 52 personnes dans les transports en commun.

Dix kilos de produit chimique explosif

Au tribunal londonien de l'Old Bailey, Mohammed Rehman et celle qui est aujourd'hui son ex-femme, Sana Ahmed Khan, 24 ans, ont été reconnus coupables mardi par un jury unanime d'avoir préparé un attentat en mai dernier.

Ils ont été condamnés mercredi à la prison à vie avec respectivement un minimum de détention de 27 ans et de 25 ans pour la jeune femme. Le duo est resté sans expression à l'énoncé de la peine. Au moment de la perquisition à leur domicile, les policiers avaient découvert plus de dix kilos d'un produit chimique hautement explosif.

"Compte tenu de ses connaissances préalables, de son expérience et de la disponibilité immédiate de produits chimiques, la fabrication d'un détonateur n'aurait pas pris plus de quelques jours et aurait pu être réalisée bien plus rapidement s'il l'avait voulu", avait souligné le procureur.

C. P. avec AFP