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Un convoi d'aide a quitté Damas à destination de Homs

L'OFFENSIVE SYRIENNE MENÉE CONTRE HOMS

L'OFFENSIVE SYRIENNE MENÉE CONTRE HOMS - -

GENÈVE (Reuters) - Un convoi de sept camions acheminant des vivres et autres produits a quitté la capitale syrienne Damas à destination de Homs mais...

GENÈVE (Reuters) - Un convoi de sept camions acheminant des vivres et autres produits a quitté la capitale syrienne Damas à destination de Homs mais il est ralenti dans sa progression par la neige, a déclaré vendredi matin le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

"Un convoi commun du CICR et du Croissant-Rouge arabe syrien a quitté Damas ce matin à destination de Homs avec sept camions d'aide, transportant notamment des vivres", a déclaré à Reuters à Genève le porte-parole du CICR, Hicham Hassan.

"La neige ralentit la progression du convoi mais nous espérons qu'il arrivera à Homs dans l'heure", a-t-il ajouté.

Des volontaires et des ambulances du Croissant-Rouge syrien attendent à Homs l'arrivée de ce convoi, avec lequel ils espèrent pénétrer le plus rapidement possible dans le quartier de Bab Amro, a précisé le porte-parole.

Ce quartier-là, qui était tenu par les insurgés, a été pris pendant 26 jours sous les pilonnages de l'armée syrienne qui l'assiégeait. L'armée a finalement pénétré mercredi à l'intérieur de Bab Amro, d'où les insurgés ont déclaré s'être retirés.

Le CICR a reçu jeudi le "feu vert" des autorités syriennes pour entrer dans Bab Amro, à la suite du retrait des insurgés.

Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a fait part de son côté de sa vive inquiétude concernant des exactions commises par les forces gouvernementales après leur entrée dans Bab Amro.

"Nous sommes alarmés par les informations qui commencent à parvenir du quartier de Bab Amro à Homs, depuis sa chute hier (jeudi) aux mains des forces gouvernementales", a déclaré lors d'un point de presse à Genève le porte-parole du Conseil des droits de l'homme, Rupert Colville.

"Bien que nous ne soyons, à ce stade, pas en mesure de confirmer ces informations, nous aimerions rappeler aux autorités leurs responsabilités eu égard au droit international".

"Il est essentiel, a ajouté Colville, qu'il n'y ait pas de représailles, pas d'exécutions sommaires, pas de torture, pas de détentions arbitraires. Et les droits des personnes arrêtées doivent être respectés", a-t-il continué.

Stephanie Nebehay; Eric Faye pour le service français