Un assaut « conforme au droit international »

Sur RMC, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères israélien a justifié l'assaut de la flottille "Free Gaza", confirmant aussi l'arrestation de 480 membres de l'expédition, dont 48 expulsables.

Selon Daniel Saada, les détenus doivent être interrogés afin de pouvoir « faire la part des choses », autrement dit déterminer qui parmi eux sont susceptibles d'avoir utilisé des armes au moment de l'assaut des commandos israéliens. « Ils ont décidé d'utiliser les autres recours judiciaires » dont ils disposent, poursuit le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères israélien, décidant de fait de refuser d'être expulsés du pays. 48 membres de la flottille auraient opté pour ce choix.

« Ils ont forcé le blocus. Le résultat est là »

Interrogé sur le contenu des six bâtiments qui ont tenté de forcer le blocus de Gaza avant-hier, le porte-parole israélien indique qu'il n'est pas connu pour le moment. Mais d'après lui, « la question n'est pas de savoir s'il n'y avait que de l'aide humanitaire, mais comment la convoyer. Nous avons proposé de convoyer cette aide par les voies habituelles comme cela se fait chaque jour (...). Les organisateurs ont fait le choix de forcer le blocus et le résultat est là ».

Daniel Saada justifie par ailleurs la légalité de l'intervention israélienne en vertu du droit international « qui permet d'arraisonner des convois maritimes dont l'intention est établie de forcer un blocus. C'est tout à fait conforme au droit international. »

« Ces activistes qui s'en sont pris à nos soldats... »

Et le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères israélien, de conclure : « On nous oppose le fait que face à un commando d'une des meilleures armées du monde, quelques barres de fer ne faisaient pas le poids. Mais je vous avoue sincèrement que quand vous voyez les images de ces activistes qui s'en sont pris à nos soldats - images tournées par l'armée israélienne - je peux vous assurer qu'être assailli par des coups de barre de fer a exactement le même effet létal qu'un coup de feu.
Sur cinq embarcations, tout s'est passé absolument normalement. C'est sur le bateau turc qu’il y a eu, de la part d'activistes djihadistes et islamistes, la volonté d'utiliser la violence ».

La Rédaction