BFMTV
International

Ukraine: six morts dans des affrontements dans l'Est séparatiste

Un soldat russe en patrouille autour d'une unité militaire ukrainienne , près de Simféropol en Crimée en mars 2014.

Un soldat russe en patrouille autour d'une unité militaire ukrainienne , près de Simféropol en Crimée en mars 2014. - FILIPPO MONTEFORTE - AFP

Six personnes sont mortes lundi dans l'Est de l'Ukraine, en proie à un regain de violences ces derniers jours, entre rebelles pro-russes et l'armée ukrainienne.

Au moins six personnes ont été tuées lundi dans l'Est séparatiste de l'Ukraine, en proie ces derniers jours à un regain de violences entre forces de Kiev et rebelles pro-russes depuis l'instauration d'une nouvelle trêve fin décembre.

Ces nouvelles victimes, deux soldats ukrainiens, deux combattants rebelles et deux civils, portent à 11 le nombre de morts au cours des dernières 48 heures. Il s'agit des combats les plus sanglants depuis l'instauration d'une trêve "illimitée" fin 2016.

L'armée ukrainienne a annoncé avoir perdu deux soldats dans la nuit de dimanche à lundi. Une correspondante de l'AFP a vu trois combattants rebelles blessés être faits prisonniers à Avdiïvka, ville industrielle contrôlée par les forces de Kiev et située à dix km au nord du fief rebelle de Donetsk. Deux d'entre eux ont succombé à leurs blessures.

"Combats en continu"

Les combats se concentrent à Avdiïvka qui avait déjà été l'objet de violences dimanche, et dans la commune voisine de Piski.

"Il y a des combats en continu depuis dimanche et des attaques d'ampleur sur nos positions", a indiqué à l'AFP un commandant de la 72ème brigade de l'armée ukrainienne. Les autorités séparatistes ont pour leur part fait état de deux civils tués dans des bombardements ukrainiens près de Donetsk.

L'Ukraine est en proie depuis presque trois ans à un conflit ayant fait près de 10.000 morts et opposant les forces gouvernementales à des séparatistes prorusses qui sont, selon Kiev et les Occidentaux, soutenus militairement par la Russie, ce que Moscou dément.

G.D. avec AFP