BFMTV
International

Ukraine: selon le chef de l'Otan, "tout indique que la Russie prévoit une attaque complète"

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, le 24 janvier 2022 à Bruxelles

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, le 24 janvier 2022 à Bruxelles - JOHN THYS © 2019 AFP

Face à la montée des tensions, l'Otan assure que les indices concernant une attaque "complète" de la Russie contre l'Ukraine sont nombreux. Au point d'aller jusqu'à évacuer le personnel présent à Kiev.

L'Otan, au centre du conflit qui oppose les Occidentaux et la Russie, ne cache plus son inquiétude. Alors que la tension est au plus haut, le chef de l'organisation Jens Stoltenberg s'est exprimé dans une interview à la chaîne allemande ARD.

"Tous les signes indiquent que la Russie prévoit une attaque complète", a-t-il expliqué ce samedi.

Le personnel de l'Otan évacué

"Nous sommes tous d'accord pour dire que le risque d'une attaque est très élevé", a ajouté Jens Stoltenberg alors que l'Otan a annoncé dans la soirée le transfert de son personnel présent en Ukraine de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays, et à Bruxelles.

Preuve que la situation est de plus en plus risquée, l'Otan a transféré son personnel présent en Ukraine de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays, et à Bruxelles, pour assurer sa sécurité, d'après un responsable de l'Alliance, qui explique cependant que "les bureaux de l'Otan en Ukraine restent opérationnels".

Plusieurs pays occidentaux ont déjà déplacé des diplomates de Kiev à Lviv, ville située près de la frontière avec la Pologne, en prévision d'une action militaire russe. Bruxelles accueille le siège de l'Otan. "L'Otan et les pays alliés suivent et évaluent la situation de très près, et continuent de prendre toutes les mesures nécessaires", a déclaré le responsable de l'Alliance. Les États-Unis sont les acteurs dominants au sein de l'Otan et le président américain Joe Biden a déclaré vendredi qu'il était "convaincu" que la Russie allait envahir l'Ukraine dans la semaine, et faire en sorte que ses forces ciblent Kiev.

A.A. avec AFP