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Ukraine: "aucune lamentation" à Washington après la frappe qui a tué de nombreux soldats russes

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden, le 28 novembre 2022 à la Maison Blanche.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden, le 28 novembre 2022 à la Maison Blanche. - Jim Watson

La frappe ukrainienne qui a visé des soldats russes à Makiivka dans la nuit du Nouvel An a fait au moins 89 morts, selon un nouveau bilan de Moscou.

Il n'y a pas de "lamentations" à Washington après qu'une frappe ukrainienne a tué de nombreux soldats russes dans l'est de l'Ukraine, a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche mercredi.

Plus tôt dans la journée, la Russie avait admis un bilan plus lourd de la frappe ayant visé dans la nuit du Nouvel an des soldats russes à Makiïvka, grimpant à 89 morts.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden, ne s'est pas prononcé sur les chiffres, alors que le département des communications stratégiques de l'armée ukrainienne a revendiqué un bilan bien plus élevé dans les rangs russes, chiffré à 400 morts et 300 blessés.

Les soldats russes en Ukraine, "une cible légitime"

Il n'y a "aucune lamentation de la part de l'administration (américaine). C'est la guerre. (Les Ukrainiens) ont été envahis et ils ripostent et se défendent", a-t-il dit lors d'un entretien avec la presse.

"Les soldats russes qui se trouvent sur leur territoire sont une cible légitime d'action militaire pour l'Ukraine, point final", a-t-il ajouté.

La frappe a eu lieu dans une zone "de durs combats. Et la guerre c'est une affaire sanglante", a ajouté cet ancien militaire de haut rang. Selon l'armée russe, cette attaque a été menée à l'aide de systèmes lance-missiles Himars, une arme fournie par les Etats-Unis. John Kirby n'a pas fait de commentaire à ce sujet.

Il a toutefois déclaré: "Nous fournissons et nous continuerons à fournir (aux Ukrainiens) les équipements et l'aide dont ils ont besoin pour se défendre. Et oui, nous avons fourni des Himars et nous pourrions très bien en fournir d'autres à l'avenir."

H.G. avec AFP