BFMTV
International

Trump va trancher sur le sort des "dreamers", jeunes sans-papiers autorisés à rester aux Etats-Unis

Le président des Etats-Unis Donald Trump embarque à bord d'Air Force One, le 9 juin 2017 dans le Maryland aux Etats-Unis. (Photo d'illustration)

Le président des Etats-Unis Donald Trump embarque à bord d'Air Force One, le 9 juin 2017 dans le Maryland aux Etats-Unis. (Photo d'illustration) - Mandel Ngan - AFP

Depuis le Bureau ovale, Donald Trump a annoncé qu'il déciderait ce mardi du destin des "dreamers", un statut réservé à 800.000 jeunes sans-papiers arrivés aux Etats-Unis avant l'âge de seize ans. Ce statut a été créé par un décret pris par Barack Obama.

Donald Trump tranchera mardi sur le sort des "Dreamers" - ces centaines de milliers de jeunes sans-papiers autorisés à rester aux Etats-Unis - sous la pression de dirigeants d'entreprises et d'élus l'exhortant à ne pas effacer ce programme emblématique d'un trait de plume. Tiraillé entre sa volonté de se montrer ferme sur l'immigration et son désir d'éviter une levée de boucliers sur un dossier politiquement sensible, le locataire de la Maison Blanche est conscient que cette annonce donnera la tonalité d'une rentrée qui s'annonce par ailleurs délicate.

Le courroux des dirigeants de grandes entreprises

Mis en place en 2012, par décret, par son prédécesseur démocrate Barack Obama, le programme Daca (Deferred Action for Childhood Arrivals) avait pour objectif de faire sortir de l'ombre les clandestins arrivés avant l'âge de 16 ans aux Etats-Unis. "Nous aimons les Dreamers, nous aimons tout le monde", a déclaré vendredi Donald Trump depuis le Bureau ovale, sans pour autant donner d'indications sur sa décision à venir.

Dans une lettre ouverte, plusieurs dizaines de dirigeants d'entreprise (Amazon, Apple, Facebook, Cisco, eBay, General Motors ou encore Microsoft) l'ont mis en garde contre l'impact économique que pourrait avoir une remise en cause du statut de ces quelque 800.000 personnes qui disposent à ce jour de l'équivalent d'un permis de séjour.

R.V. avec AFP