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Trump et Poutine veulent accorder la priorité à la lutte "contre le terrorisme"

James Comey, désormais ex-directeur du FBI

James Comey, désormais ex-directeur du FBI - JIM WATSON / AFP

Les deux chefs d'Etat se sont parlé par téléphone ce samedi. Tous deux ont convenu de développer une relation "d'égal à égal", et de se donner pour priorité la lutte contre le terrorisme.

Le téléphone de Donald Trump n'a pas chômé ce samedi. Le président américain s'est entretenu avec François Hollande notamment, mais aussi avec Vladimir Poutine, dont il veut faire un allié de premier ordre. Les deux hommes ont conclu de développer des relations "d'égal à égal" en accordant la "priorité" à la lutte "contre le terrorisme" et en mettant en place une "réelle coordination" contre Daesh en Syrie, a indiqué le Kremlin après leur conversation.

"Des deux côtés a été exprimée une volonté de travailler activement en commun pour stabiliser et développer la coopération russo-américaine sur une base constructive, d'égal à égal et mutuellement avantageuse", a indiqué le président russe dans un communiqué.

Potentielle rencontre à l'horizon

En attendant une potentielle rencontre qu'ils ont dit souhaiter organiser, Vladimir Poutine et Donald Trump ont tenu une discussion "positive" portant sur un grand nombre de sujets, du nucléaire iranien à l'Ukraine en passant par le conflit israélo-palestinien, la péninsule coréenne ou les relations commerciales, selon le Kremlin.

"L'accent a été mis sur la priorité à donner à l'union des efforts dans la lutte contre la menace que constitue le terrorisme international. Les présidents se sont exprimés en faveur de la mise en place d'une coordination réelle des actions russes et américaines pour détruire l'EI et les autres groupements terroristes en Syrie", a indiqué la même source.

Premier entretien depuis l'entrée en fonction de Trump

Cet entretien était le premier entre eux depuis l'entrée en fonction du président américain. Les deux chefs d'Etat s'étaient déjà parlé en novembre, après l'élection du candidat républicain à la Maison Blanche. Ils avaient alors affiché leur volonté de normaliser les relations entre Moscou et Washington, après les tensions de l'ère Obama, en raison notamment des conflits en Ukraine et en Syrie. 

"J'espère que nous aurons une relation fantastique. C'est possible. Et c'est aussi possible que ça ne marche pas. On verra ce qui se passera", avait déclaré Donald Trump ce vendredi. 

C.V. avec AFP