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Trump défend deux ex-employés de la Maison Blanche accusés de violences conjugales

Donald Trump.

Donald Trump. - Scott Olson - GETTY - AFP

Le président américain a mis en garde contre "les fausses accusations" qui "détruisent des vies".

Donald Trump est monté au créneau samedi contre les "fausses accusations" qui "détruisent des vies", après les démissions cette semaine de deux employés de la Maison Blanche, accusés de violences physiques par leurs ex-femmes.

"Des gens voient leur vie détruites et brisées par de simples accusations. Certaines sont vraies et certaines sont fausses. Certaines sont vieilles et certaines sont récentes", a tweeté le président américain samedi.

Deux démissions à la suite

Donald Trump faisait très probablement référence à Rob Porter et David Sorensen, deux anciens employés de la Maison Blanche qui ont respectivement quitté l'exécutif américain mercredi et vendredi, après des accusations de violences conjugales. Les deux hommes nient les faits qui leur sont reprochés.

"Quelqu'un qui est faussement accusé ne peut pas s'en remettre, sa vie et sa carrière sont finies. Ca n'existe plus les procédures équitables?", a ajouté le président américain sur son réseau social favori.

"Terreur permanente"

Rob Porter, qui était secrétaire du personnel de la Maison Blanche, est accusé par deux ex-épouses d'agressions physiques et d'abus psychologiques. L'une d'entre elles, Jennie Willoughby, a expliqué sur la chaîne CNN vendredi avoir vécu dans la "terreur permanente" pendant sa relation avec Rob Porter.

Des photos de sa première femme, Colbie Holderness, avec un oeil au beurre noir, ont également été publiées. Le coup a été assené par Rob Porter, assure-t-elle.

Cela n'a pas empêché le président américain de réagir dès vendredi en soulignant le "moment difficile" que traverse l'homme de 40 ans. "Il a fait du très bon travail pendant qu'il était à la Maison Blanche", a-t-il souligné dans le Bureau ovale, en ajoutant: "Il dit qu'il est innocent et je pense qu'il faut s'en souvenir".

"Il n'y a pas de tolérance au sein de cette Maison Blanche ni de place en Amérique pour les abus conjugaux", a pour sa part réagi le vice-président Mike Pence depuis la Corée du Sud, se disant "atterré" par les accusations.

C.V. avec AFP