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"Trop d’emplois mais pas assez d’habitants": un village néo-zélandais recrute

Kaitangata, le village néo-zélandais sans chômage qui brade ses maisons pour attirer des salariés

Kaitangata, le village néo-zélandais sans chômage qui brade ses maisons pour attirer des salariés - Capture Google Maps

Le village de Kaitangata, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, a lancé une campagne de recrutement unique en son genre. Cette bourgade paisible compte plus d’emplois que d’habitants.

"Trop de travail mais pas assez de travailleurs", un slogan qui n’est pas près d’arriver en France. Mais de l’autre côté du globe, on est bien loin des 10% de taux de chômage français. Kaitangata, un village du district de Clutha dans le sud de la Nouvelle-Zélande, met les bouchées doubles pour attirer de nouveaux habitants.

La raison: la petite bourgade compte plus d’emplois que d’habitants. Pour preuve, "nous comptons 1.000 emplois vacants, et nous n’avons que deux jeunes au chômage", rapporte Bryan Cadogan, le président de la région de Clutha au Guardian. Pour faire face à cette pénurie de main d’œuvre, Kaitangata déroule le tapis rouge en lançant cette semaine un ambitieux programme de recrutement. Et les arguments sont plutôt convaincants.

Seulement deux jeunes au chômage

Première étape de cette opération séduction: le logement à bas prix. Pour attirer de nouveaux citadins, les prix des maisons et des terrains ont été abaissés à moins de 150.000 euros (230.000 dollars néo-zélandais), soit moitié moins que le prix habituel sur le marché. Comme le souligne le maire du district, "des gens à Auckland travaillent jour et nuit simplement pour payer leur logement alors que s'ils venaient ici, ils pourraient trouver un emploi, une maison et une vie plus facile".

Autre point fort de Kaitangata: celui d’avoir trop d’emplois justement. "Le taux de chômage des jeunes se monte à 2, non pas 2% mais seulement deux jeunes sans emploi", se réjouit Bryan Cadogan. Au total, plus de 1.000 postes seraient ainsi vacants auprès de plusieurs grands employeurs dans les scieries, le fromage et les usines agro-alimentaires de lait. Le rêve Kiwi en passe de concurrencer le rêve américain? Avis aux amateurs...

Cécile Auguste