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Surveillance accrue face aux réfugiés tunisiens venant d'Italie

Des immigrants illégaux tunisiens encadrés par la police italienne à leur arrivée sur l'île de Lampedusa. La surveillance de la frontière franco-italienne a été renforcée pour faire face à l'éventuelle arrivée en France de réfugiés tunisiens venus d'Itali

Des immigrants illégaux tunisiens encadrés par la police italienne à leur arrivée sur l'île de Lampedusa. La surveillance de la frontière franco-italienne a été renforcée pour faire face à l'éventuelle arrivée en France de réfugiés tunisiens venus d'Itali - -

PARIS (Reuters) - La surveillance de la frontière franco-italienne a été renforcée pour faire face à l'éventuelle arrivée en France de réfugiés...

PARIS (Reuters) - La surveillance de la frontière franco-italienne a été renforcée pour faire face à l'éventuelle arrivée en France de réfugiés tunisiens venus d'Italie, a-t-on appris vendredi de source policière.

Une partie des 5.500 migrants clandestins de l'île italienne de Lampedusa ont été en effet transférés dans des centres d'accueil de la péninsule et ne cachent pas avoir pour objectif de venir en France, notamment par Menton, près de Nice.

Pour l'instant, 17 Tunisiens ont été interpellés dans la région de Marseille et 18 dans celle de Menton, proche de la frontière, précise-t-on dans les centres de rétention concernés.

Pour prévenir une amplification du phénomène, la CRS 58 de Perpignan a été envoyée près de Menton pour renforcer la CRS 57 de Carcassonne déjà sur place, a précisé une source syndicale au sein de la police.

"Ils ont été transférés dans des centres d'accueil en Italie, pour des raison sanitaires, et maintenant ils sortent au fur et à mesure. Comme c'est une population francophone, il y a quand même de fortes chances pour qu'ils essayent de venir ici", a dit un responsable de la Police aux frontières sur France 2.

Selon Europe 1, le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a dit craindre devant des responsables de la majorité que de nombreux prisonniers tunisiens en fuite ne se dissimulent parmi ces migrants.

Face à l'afflux de migrants tunisiens ayant fui leur pays après la chute de l'ancien président Zine Ben Ali, le 14 janvier, le gouvernement italien a décrété "l'état d'urgence humanitaire". L'Union européenne a offert à Rome son aide financière et son assistance.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser