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Sept disparus après l'effondrement d'un tunnel au Japon

Sept personnes sont portées disparues après l'effondrement d'un tunnel autoroutier très fréquenté dimanche dans le centre du Japon. Un incendie s'est déclaré et des voitures ont été détruites à l'intérieur de ce tunnel de 4,7 km dans la préfecture de Yama

Sept personnes sont portées disparues après l'effondrement d'un tunnel autoroutier très fréquenté dimanche dans le centre du Japon. Un incendie s'est déclaré et des voitures ont été détruites à l'intérieur de ce tunnel de 4,7 km dans la préfecture de Yama - -

TOKYO (Reuters) - Sept personnes sont portées disparues après l'effondrement d'un tunnel autoroutier très fréquenté dimanche dans le centre du...

TOKYO (Reuters) - Sept personnes sont portées disparues après l'effondrement d'un tunnel autoroutier très fréquenté dimanche dans le centre du Japon.

Un incendie s'est déclaré et des voitures ont été détruites à l'intérieur de ce tunnel de 4,7 km dans la préfecture de Yamanashi, à 80 km à l'ouest de Tokyo, sur l'axe principal reliant la capitale à l'ouest du Japon.

Les chaînes de télévision ont filmé une colonne de fumée noire s'élevant au-dessus de l'ouvrage. Les pompiers font état de deux blessés.

Les automobilistes rescapés ont décrit comment ils avaient échappé de peu à la chute de blocs de béton et dû se frayer un chemin dans l'obscurité totale après avoir abandonné leurs véhicules.

"Je conduisais sous le tunnel quand des morceaux de béton sont soudain tombés du plafond", a déclaré à la chaîne NHK un homme d'une trentaine d'années. "J'ai vu une voiture écrasée prendre feu. J'ai eu très peur, j'ai laissé ma voiture et marché pendant une heure environ pour sortir du tunnel."

Les services de secours ont annoncé avoir éteint l'incendie vers 11h00 du matin, trois heures environ après l'accident. Les opérations ont été suspendues ensuite par crainte de nouveaux éboulements.

C'est le plus grave accident du genre au Japon depuis 1996. L'effondrement d'un tunnel sur des voitures et un autocar avait alors coûté la vie à vingt personnes.

Hideyuki Sano; Jean-Stéphane Brosse pour le service français