BFMTV
International

Sakineh pourrait échapper à la mort, dit un responsable iranien

Lors d'une manifestation de soutien à Sakineh Mohammadi Ashtiani, mi-septembre à Paris. Il y a une bonne chance que la vie de la jeune femme, condamnée à mort par lapidation en Iran, soit épargnée, selon Mohammed Javad Larijani, qui dirige le Conseil iran

Lors d'une manifestation de soutien à Sakineh Mohammadi Ashtiani, mi-septembre à Paris. Il y a une bonne chance que la vie de la jeune femme, condamnée à mort par lapidation en Iran, soit épargnée, selon Mohammed Javad Larijani, qui dirige le Conseil iran - -

TEHERAN (Reuters) - Il y a une bonne chance que la vie de Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à mort par lapidation en Iran, soit épargnée, a...

TEHERAN (Reuters) - Il y a une bonne chance que la vie de Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à mort par lapidation en Iran, soit épargnée, a déclaré lundi un haut responsable iranien.

"Le Conseil iranien des droits de l'homme a fait beaucoup pour que sa condamnation soit réduite et nous pensons qu'il y a une bonne chance que sa vie puisse être épargnée", a déclaré à la chaîne anglophone Press TV Mohammed Javad Larijani, qui dirige ce Conseil, un organisme étatique.

Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée pour double adultère et complicité de meurtre de son mari.

Cette condamnation a suscité une vive émotion en Occident où plusieurs dirigeants politiques et célébrités ont intercédé en sa faveur.

Son exécution a été suspendue en septembre dernier, le temps que les autorités judiciaires réexaminent le dossier.

Selon Amnesty International, l'Iran est le pays qui applique le plus la peine de mort dans le monde après la Chine, avec au moins 346 exécutions en 2008.

Le meurtre, l'adultère, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'apostasie constituent des crimes relevant de la peine capitale en Iran, un pays qui applique la charia (loi islamique) depuis la révolution de 1979.

Bureau de Téhéran, Guy Kerivel pour le service français