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Royaume-Uni: Obama "implore" les jeunes de rejeter l'isolationnisme et la xénophobie

Barack Obama à Londres, le 23 avril 2016

Barack Obama à Londres, le 23 avril 2016 - JUSTIN TALLIS, AFP

Le président des Etats-Unis Barack Obama a "imploré" samedi à Londres des jeunes Britanniques de "rejeter" les appels à "l'isolationnisme" et "à la xénophobie", au lendemain d'un fervent plaidoyer en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.

"Nous voyons de nouvelles voix s'élever et appeler à l'isolationnisme, à la xénophobie, nous voyons certains appeler à un retour en arrière sur les droits des personnes", a-t-il dit lors d'un discours prononcé au Royal Horticultural Halls de Londres devant quelque 500 jeunes Britanniques.

"Ces élans, nous pouvons les comprendre, ce sont des réactions aux changements et à l'incertitude actuelle", a-t-il ajouté, mais "je vous implore de rejeter ces appels à un retour en arrière. (...) Et je veux que vous ayez une vision plus large et plus optimiste de l'histoire".

Un discours très fort contre le Brexit la veille

Cet appel intervient au lendemain de déclarations particulièrement fortes de Barack Obama sur la nécessité, selon lui, de voir le Royaume-Uni rester au sein de l'Union européenne à l'issue du référendum du 23 juin. Il a ainsi mis en garde vendredi le Royaume-Uni sur le fait qu'il allait "passer en queue de peloton" de ses relations commerciales avec les Etats-Unis s'il choisissait de quitter l'UE lors de ce référendum que les sondages annoncent très serré.

Samedi après-midi, Barack Obama a retrouvé le Premier ministre David Cameron pour jouer au golf dans le Hartfordshire, un comté d'Angleterre situé dans le nord de Londres. En début de matinée, il s'était rendu au théâtre historique de William Shakespeare à Londres, The Globe, pour assister à une représentation spécialement organisée pour lui de quelques passages d'Hamlet, à l'occasion du 400e anniversaire de la mort du dramaturge. Il est attendu dimanche en Allemagne où il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel.

la rédaction avec AFP