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Quinze observateurs de l'Onu attendus en Syrie d'ici lundi

Le colonel marocain Ahmed Himmiche (au premier plan) qui dirige une équipe d'observateurs de l'Onu en Syrie, mercredi à Damas. Quinze autres observateurs des Nations unies sont attendus d'ici lundi en Syrie et aucun effort n'est épargné pour permettre le

Le colonel marocain Ahmed Himmiche (au premier plan) qui dirige une équipe d'observateurs de l'Onu en Syrie, mercredi à Damas. Quinze autres observateurs des Nations unies sont attendus d'ici lundi en Syrie et aucun effort n'est épargné pour permettre le - -

GENEVE (Reuters) - Quinze autres observateurs des Nations unies sont attendus d'ici lundi en Syrie et aucun effort n'est épargné pour permettre le...

GENEVE (Reuters) - Quinze autres observateurs des Nations unies sont attendus d'ici lundi en Syrie et aucun effort n'est épargné pour permettre le déploiement le plus tôt possible de la mission de 300 hommes décidée par l'Onu, a déclaré vendredi à Genève le porte-parole de l'émissaire international Kofi Annan.

"Nous nous attendons à ce que trente observateurs au total soient sur place d'ici la fin du mois d'avril, c'est-à-dire lundi prochain", a dit à Reuters Ahmad Fawzi.

Quinze observateurs de l'Onu se trouvent déjà en territoire syrien pour tenter de faire respecter par les forces gouvernementales et les insurgés le cessez-le-feu décrété il y a quinze jours mais constamment violé depuis lors.

"On ne peut pas parler de retard (...) C'est un processus global, le déploiement se fait à une vitesse remarquable", a assuré Ahmad Fawzi.

Mercredi, la France et ses alliés ont envisagé un recours à la force si la médiation de l'Onu venait à échouer en Syrie, où la répression depuis treize mois des manifestations antigouvernementales a fait plus de 9.000 morts, selon les Nations unies.

Face à la poursuite de violences, la lenteur du déploiement des observateurs chargés de veiller au respect du cessez-le-feu irrite dans les rangs de l'opposition qui accuse l'Onu de "jouer avec les vies syriennes".

La plupart des opposants ont accueilli avec un mélange de colère et de résignation l'annonce par le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, Hervé Ladsous, que le déploiement de 100 observateurs prendrait encore un mois. "Il leur faut un mois pour arriver? Ils viennent à cheval?", s'est demandé un habitant de Homs, au nord de Damas.

Stephanie Nebehay, Guy Kerivel pour le service français