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"Préparé à l’idée de ne jamais se relever": avec 40,5 mètres, un Norvégien bat le record du "saut de la mort"

Extrêmement appréciée en Norvège, la pratique du death diving consiste à sauter du plus haut possible d'une falaise et à se recroqueviller quelques instants avant l'impact avec l'eau.

Des images spectaculaires. Dimanche, le norvégien Ken Stornes, un colosse norvégien de 35 ans adepte sports extrêmes, ex-militaire et ancien pratiquant de MMA, a publié une vidéo sur son compte Instagram dans lequel on le voit battre le record du monde de death diving. Cette pratique, que l'on peut traduire par "saut de la mort", consiste à sauter du plus haut possible d'une falaise pour atterrir dans un point d'eau.

Dans cette séquence, on peut voir Stornes jeter une pierre, une sorte de cible, avant de lui-même se jeter de manière droite, comme s'il allait faire un plat, puis se recroqueviller quelques instants avant l'impact. Le record du monde de la discipline est désormais établi à 40,5 mètres.

"Nouveau record du monde! Une fois de plus, nous ramenons le record du monde du saut de la mort en Norvège. C’était fou!", écrit-il en légende.

"Le plus dur, c’était l’aspect mental"

Ce sauteur de l'extrême l'assure à BFMTV, rien n'a été laissé au hasard lors de la préparation de cette prouesse.

"Pour ce saut, j’ai énormément répété le mouvement, mais en sautant de bien plus bas. Le plus dur, c’était l’aspect mental, il faut être préparé à l’idée de ne jamais se relever après avoir sauté parce que c’est vraiment dangereux", dit-il.

Lors d'épreuves de natation, on estime que les spécialistes du plongeon, qui sautent à 27 mètres de hauteur, pénètrent dans l'eau à une vitesse d'environ 90 km/h.

Pour autant, et alors qu'il partage bon nombre de ses exploits sur les réseaux sociaux, Ken Stornes, qui a indiqué ne pas souhaiter battre son propre record en raison d'une trop grande dangerosité, veut mettre la prévention au cœur de sa passion.

"Commencez avec peu de hauteur, quelque chose de facile, vous ne pouvez pas tout de suite faire ce que je fais, vous devez y aller petit à petit sinon vous allez vraiment vous blesser", conclut-il.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV