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Poursuite lundi des négociations en Grèce avec quatre partis

Un policier grec en faction devant le palais présidentiel, à Athènes. Le président Karolos Papoulias a prévu de rencontrer à nouveau lundi soir les dirigeants de quatre partis politiques pour poursuivre les négociations visant à former un gouvernement d'u

Un policier grec en faction devant le palais présidentiel, à Athènes. Le président Karolos Papoulias a prévu de rencontrer à nouveau lundi soir les dirigeants de quatre partis politiques pour poursuivre les négociations visant à former un gouvernement d'u - -

Le président grec Karolos Papoulias a prévu de rencontrer à nouveau lundi soir les dirigeants de quatre partis politiques pour poursuivre les négociations visant à former un gouvernement d'union nationale, indique une source présidentielle, dimanche.

C'est toujours l'impasse en Grèce. Les discussions sur la formation d'un gouvernement d'union nationale n'ont pas abouti hier. Ce lundi soir (à partir de 18 h 30 heure française), le président grec, Karolos Papoulias, va à nouveau rencontrer les dirigeants des partis politiques pour tenter de trouver une issue à cette crise politique qui paralyse le pays. Mais la gauche radicale refuse de participer à cette rencontre de la dernière chance. En son absence, ce seront les chefs de file de Nouvelle Démocratie (droite), Antonis Samaras, du Pasok (socialiste) Evangelos Venizelos et du parti de la Gauche démocratique Fotis Kouvelis qui seront reçus normalement par le chef de l'Etat.

Moins de deux heures de réunions dimanche

Dimanche, la réunion qui a duré moins de deux heures n'a pas permis au dirigant du Parti socialiste (Pasok) Evangelos Venizelos, au leader conservateur de Nouvelle Démocratie (ND) Antonis Samaras et au chef de file de la Coalition de la Gauche radicale (Syriza) Alexis Tsipras de se mettre d'accord sur les plans de sauvetage internationaux. Le Pasok et ND sont favorables à ces plans d'austérité voulus par l'union européenne et le FMI tandis que Syriza rejette l'austérité imposée à la Grèce par ses créanciers. Une paralysie qui ouvre la voie à l'organisation probable de nouvelles élections législatives en juin. Et plus les jours passent, plus le scénario d'une sortie de la Grèce de la zone euro se dessine...Illustration avec la Une du très respecté magazine allemand Der Spiegel : "Acropolis, Adieu ! Pourquoi la Grèce doit quitter l'euro".