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Pérou: mort d'un patient contaminé par la variole du singe

Vue au microscope de la variole du singe en 2011

Vue au microscope de la variole du singe en 2011 - CYNTHIA S. GOLDSMITH / CENTERS FOR DISEASE CONTROL AND PREVENTION / AFP

Le directeur de l'hôpital où le patient est décédé a précisé que celui-ci n'était pas mort de la variole du singe mais d'une septicémie.

Un patient séropositif qui avait abandonné son traitement contre le VIH, et était infecté par la variole du singe, est décédé lundi au Pérou où plus de 300 cas ont été répertoriés, a annoncé un responsable de santé.

L'homme, âgé de 45 ans, "est arrivé à l'hôpital dans un état très grave avec la variole du singe. Sa santé s'était affaiblie après avoir abandonné son traitement contre le VIH", a déclaré le directeur de l'hôpital national Dos de Mayo, Eduardo Farfan sur une radio locale.

"Il n'est pas mort de la variole du singe mais d'une septicémie" causée par un système immunitaire affaibli, a ajouté le directeur de l'hôpital situé à Lima. "Le problème est qu'il s'agissait d'un patient présentant d'autres morbidités", ce qui l'a rendu plus vulnérable "et il a décompensé", a déclaré Eduardo Farfan.

Plus haut niveau d'alerte déclenché par l'OMS

Admis mercredi "hautement infecté" par le virus, "les germes qui ont envahi sa peau ont comprimé ses poumons", a expliqué le directeur de l'hôpital.

L'Espagne a annoncé deux cas de décès liés à la variole du singe, les premiers en Europe. Un a été signalé au Brésil et un autre en Inde.

Il n'est toutefois pas établi précisément que la variole du singe est à l'origine de ces quatre décès. Des autopsies sont encore en cours en Espagne. Au Brésil, les autorités affirment que le patient décédé avait d'autres pathologies graves.

L'OMS a déclenché le 24 juillet le plus haut niveau d'alerte, l'Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), pour renforcer la lutte contre la variole du singe, aussi appelée orthopoxvirose simienne.

H.G. avec AFP