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Paris met en garde les ravisseurs des otages du Sahel

Laurent Fabius a prôné dimanche une fermeté implacable face au terrorisme et a mis en garde les ravisseurs des sept otages français du Sahel, affirmant qu'ils risquaient "très gros", lors d'une intervention au Grand Jury d'Europe 1 et d'i>TELE. /Photo pri

Laurent Fabius a prôné dimanche une fermeté implacable face au terrorisme et a mis en garde les ravisseurs des sept otages français du Sahel, affirmant qu'ils risquaient "très gros", lors d'une intervention au Grand Jury d'Europe 1 et d'i>TELE. /Photo pri - -

PARIS (Reuters) - Laurent Fabius a prôné dimanche une fermeté implacable face au terrorisme et a mis en garde les ravisseurs des sept otages français...

PARIS (Reuters) - Laurent Fabius a prôné dimanche une fermeté implacable face au terrorisme et a mis en garde les ravisseurs des sept otages français du Sahel, affirmant qu'ils risquaient "très gros".

Le ministre français des Affaires étrangères a également jugé, comme François Hollande, qu'il ne fallait pas mettre en cause Alger dans la prise d'otages du sud-est de l'Algérie.

"Il n'y a aucune impunité pour les terroristes et il n'y en aura pas (...) Face au terrorisme, il faut être implacable", a-t-il dit au Grand Jury d'Europe 1 et d'i>TELE.

Le chef de la diplomatie française a précisé qu'il partageait "tout à fait l'analyse" du chef de l'Etat, qui a jugé l'attitude d'Alger "adaptée".

"Il faut avoir à l'esprit que les terroristes, très nombreux, qui ont attaqué ce dépôt gazier sont des tueurs. Ils pillent, ils violent, ils saccagent. La situation était épouvantable", a expliqué Laurent Fabius.

"Les décisions ont été prises par les autorités algériennes et je suis un peu heurté lorsqu'on a l'impression que ce sont les Algériens qui sont mis en cause alors qu'ils ont dû répliquer à des terroristes", a-t-il ajouté.

Plusieurs capitales, dont Londres et Tokyo, ont regretté de ne pas avoir été prévenues par les autorités algériennes de leur intention d'intervenir.

François Hollande a quant à lui affirmé faire confiance aux Algériens dans ces circonstances.

François Hollande devait recevoir dimanche les familles des sept otages français encore retenus au Sahel, pour certains depuis plus de deux ans et demi.

Laurent Fabius a assuré que tout était mis en oeuvre pour obtenir leur libération, précisant qu'il n'avait pas de nouvelles récentes.

"Nous faisons le maximum pour libérer les otages, nous disons la réalité des choses", a-t-il dit en soulignant l'esprit de responsabilité des familles.

Mais il a ajouté: "Il faut que les agresseurs, les preneurs d'otages, sachent qu'ils risquent très gros (...) Les preneurs d'otages doivent savoir que s'ils mettaient leur menace à exécution, ils risqueraient gros."

François Hollande avait déclaré le 15 janvier à Dubaï: "Vous vous demandez ce que nous allons faire des terroristes si on les retrouvait? Les détruire."

Gérard Bon, édité par Hélène Duvigneau