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Une bloggeuse star avoue avoir menti sur son cancer

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- - Capture Women's Weekly.

Belle Gibson affirmait avoir été guérie du cancer sans traitement, avec des méthodes naturelles. Mais la bloggeuse australienne a menti et avoue n'avoir jamais eu de cancer. 

Elle disait avoir vaincu sa tumeur au cerveau en phase terminale. Belle Gibson, une Australienne de 23 ans affirmait avoir guéri grâce à des thérapies naturelles, en mangeant sain. Cette bloggeuse aux 200.000 fans sur Instagram partage sur son site des recettes sans gluten, bannit les produits laitiers et le café. Son slogan sur Twitter "mange un peu mieux, bouge un peu plus" lui aurait permis de se soigner. Son application, véritable programme nutritionnel avait même été choisie par Apple pour sa nouvelle montre connectée.

Mais les premiers doutes ont émergé après la publication de son livre. En mars dernier le public a découvert qu'elle n'avait pas fait don des 216.000 € de droits d'auteurs à des associations caritatives, comme elle l'avait promis.

Puis, dans une interview au magazine Women's Weekly parue jeudi, la jeune femme a avoué avoir menti sur l'existence de son cancer.

Mails vengeurs après la révélation

"Je n'espère pas qu'on me pardonne, dit-elle au magazine australien. Je pense simplement qu'avouer était la bonne chose à faire. Par-dessus tout, j'aimerais que les gens disent, 'ok, elle est humaine'".

Si elle explique qu'elle est sincère quand elle dit suivre ce régime alimentaire, elle reconnaît ne rien savoir du fonctionnement d'un cancer.

D'après la presse, Belle Gibson a reçu des mails vengeurs et même des menaces de mort depuis la révélation du pot aux roses. Le retour de bâton a été "plus qu'horrible", a-t-elle dit, sans donner davantage d'explications sur ses mensonges sauf à dire que son enfance avait été difficile.

Mais le canular a pu pousser des victimes de cancer à suivre ses conseils au détriment d'un suivi médical.

Todd Harper, responsable de l'association de lutte contre le cancer de l'Etat du Victoria a appelé les patients à se méfier de ces traitements trop beaux pour être vrais.

C. B avec AFP