A 78 ans, il est le stagiaire le plus âgé d'Australie

Ken Holmes, un Australien de 78 ans qui était sans emploi depuis quelques années, a décidé de reprendre du service. Voulant obtenir un poste administratif dans le secteur des soins à la personne, il a repris des études et effectue actuellement un stage.

Grand-père et - selon sa propre estimation - plus vieux stagiaire du pays. A 78 ans, et déjà deux petits-enfants à son actif, un Australien du nom de Ken Holmes a décidé de changer de carrière.

Désireux de se lancer dans le secteur des soins aux personnes âgées, il vient de commencer un stage administratif dans le centre de soins aux personnes âgées Mercy Place, à Parkville, dans l’Etat de Victoria (sud-est de l'île principale de l'Australie), rapporte le site d'informations technologiques Mashable. 

"Fatigué de parler à ses chiens et chats"

Dans le passé, Ken Holmes a travaillé comme outilleur chirurgical et scientifique à l'Université de Melbourne pendant 30 ans, avant de travailler dans le secteur des soins à la personne pendant 10 ans. Depuis cinq ans, il était sans emploi après avoir abandonné le travail pour s'occuper de Beatrice, sa femme malade.

"Fatigué de parler à ses chiens et chats qui ne répondent pas", il a entrepris de reprendre des études. Après avoir validé la partie théorique de son cursus -il a suivi des cours d’administration au Mercy Health Training Institute- place à la pratique, donc. Et à la fin de son stage, il se mettra à chercher un travail.

"Je ne l'ai pas dit à mes enfants"

"Je n'ai pas dit ce que je fais à mes enfants parce que je sais ce qu'ils diraient... Que je ferais mieux de rester à la maison", explique-t-il à Mashable Australie. "Mais mon conseil à quelque personne que ce soit de mon âge qui est encore en forme et en bonne santé, c’est de retourner au travail." 

"Je fais ce cours pour moi-même. Ma partie préférée du job, c’est de travailler avec des personnes âgées", ajoute-t-il.

Et de plaisanter: "Si je me conduis bien, je vais peut-être obtenir un lit ici."

En revanche, maintenant que la presse s'est emparée du sujet, éviter les remontrances de ses enfants risque d'être un peu compliqué.

V.R.