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Océanie

Australie: un homme inculpé de 145 faits de pédophilie

Un homme de 47 ans a été inculpé en Australie pour 145 faits de pédophilie (illustration).

Un homme de 47 ans a été inculpé en Australie pour 145 faits de pédophilie (illustration). - Patrick Hamilton - AFP

Un Australien a été inculpé lundi de 145 faits d'agression sexuelle sur au moins 28 enfants. L'homme les sollicitait par le biais des réseaux sociaux. 

Les faits vont de la production d'images pédopornographiques au viol. Un homme de 47 ans, originaire de Warwick dans l'Est de l'Australie a été inculpé de 145 faits d'agression sexuelle sur des mineurs. L'Australien se servait de pseudos multiples tels que Jazz, Jazzman ou David Bourne, pour attirer des enfants de moins de 16 ans, a déclaré la police.

Les faits auraient été commis entre 2002 et 2015 et concernent au moins 28 enfants habitant l'Australie.

D'après la police, il contactait et manipulait ses victimes sur les réseaux sociaux pour obtenir d'elles des photographies indécentes, dont il se servait ensuite pour les faire chanter, et dans certains cas les violer, les filmer, les photographier. "Dans certains cas, les victimes rencontraient l'homme et étaient aussitôt emmenés dans une chambre d'hôtel où les faits étaient commis", indique la Police de Queensland.

D'autres victimes potentielles

L'enquête a débuté suite à une plainte en avril 2014, a dit au journal Warwick Daily News l'un des enquêteurs, qui a expliqué la longue investigation par la nécessité de retrouver les victimes. Elles pourraient d'ailleurs être plus nombreuses.

"L'enquête se poursuit car nous croyons qu'il y a davantage de victimes. Aujourd'hui, les gamins sont sur Internet et il est difficile pour les parents de suivre ce qu'ils font", a déclaré l'un des enquêteurs.

Suite à l'inculpation de l'homme, la ministre de l'Intérieur de l'Etat du Queensland, Jo-Ann-Miller a lancé un appel aux parents, à faire preuve de vigilance. "Ca ne suffit pas de dire qu'on ne comprend rien à Facebook ou qu'on ne sait pas se servir d'un iPhone", a-t-elle dit. "Il faut apprendre à se servir des outils utilisés par les enfants pour les superviser et les guider". 

C. B avec AFP