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Obama en espagne pour une visite éclair avant de se rendre à Dallas

Barack Obama, le 6 mai 2016.

Barack Obama, le 6 mai 2016. - Saul Loeb - AFP


Avant de se rendre à Dallas au plus vite en raison de la tuerie de la semaine dernière, Barack Obama a passé quelques heures en Espagne ce 10 juillet.

Barack Obama a effectué ce 10 juillet une visite en Espagne. Un séjour écourté après la tuerie de policiers de Dallas. Barack Obama se rendra dès mardi à Dallas, où il s'exprimera lors d'une cérémonie oecuménique en hommage aux cinq policiers tués jeudi par un tireur isolé, qui voulait venger les abus policiers contre les Noirs.

"Mardi 12 juillet, à l'invitation du maire (de Dallas, Mike) Rawlings, le président se rendra à Dallas, au Texas, où il prononcera une allocution lors d'une cérémonie oecuménique au Morton H. Meyerson Symphony Center", a écrit le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest, dans un communiqué.

Abus de la police

Le président américain a été reçu en milieu de journée par le chef du gouvernement conservateur sortant Mariano Rajoy, qui l'a remercié d'avoir maintenu sa visite en Espagne.

Barack Obama a écourté d'un jour sa visite, pour pouvoir se rendre plus vite aux Etats-Unis après le drame survenu dans la ville du Texas, où un ancien militaire noir voulant venger les abus de la police contre les Noirs a tué jeudi cinq policiers et en a blessé sept. Une décision rare, signe de la gravité des tensions sur place, où des Noirs ont encore pris à partie des policiers et où les forces de l'ordre ont dû procéder à plus de 200 interpellations.

Barack Obama réaffirme son soutien aux forces de l'ordre

Après son entretien avec Mariano Rajoy, Barack Obama a longuement renouvelé ses appels au calme, assurant à des journalistes que ce n'était pas "rendre service à la cause" des réformes nécessaires pour lutter contre la violence policière que "d'attaquer des officiers de police". 

C'est à Rota, une base militaire située près de Cadiz à l'extrême-sud de l'Espagne où les Américains ont déployé un bouclier antimissiles et quatre navires de guerre que Barack Obama devait achever son séjour espagnol. 

R.V avec AFP