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Nicolas Hulot regrette la "marginalisation" de l'écologie

Nicolas Hulot, le concurrent malheureux d'Eva Joly dans la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle, dit regretter la "marginalisation" de l'écologie dans le débat politique à 74 jours du premier tour du scrutin. /Photo d'archives/REUTERS/S

Nicolas Hulot, le concurrent malheureux d'Eva Joly dans la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle, dit regretter la "marginalisation" de l'écologie dans le débat politique à 74 jours du premier tour du scrutin. /Photo d'archives/REUTERS/S - -

PARIS (Reuters) - Le concurrent malheureux d'Eva Joly dans la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle, Nicolas Hulot, dit regretter...

PARIS (Reuters) - Le concurrent malheureux d'Eva Joly dans la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle, Nicolas Hulot, dit regretter la "marginalisation" de l'écologie dans le débat politique à 74 jours du premier tour du scrutin.

Eva Joly, qui doit tenir son premier grand meeting de campagne samedi à Roubaix, reste bloquée à 3% d'intentions de vote dans les enquêtes d'opinion.

"Je n'ai nulle intention de nuire aux écologistes ni à leur candidate", déclare l'ancien animateur de télévision dans un entretien au journal Le Monde.

"Au passage, je trouve qu'il n'est pas sain que l'écologie politique soit à ce point marginalisée, surtout en regard de l'indigence des autres formations politiques sur le sujet", ajoute-t-il, refusant d'apporter son soutien à la candidate d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), comme l'ont récemment fait les député européen Daniel Cohn-Bendit et José Bové.

"Etre président de ma fondation m'interdit tout soutien politique", dit-il.

Cet entretien constitue la première expression publique de Nicolas Hulot depuis son échec à la primaire écologiste en juillet dernier. Il y évoque les "erreurs" qui, d'après lui, lui ont coûté la candidature, dont sa déclaration trop tardive ou encore sa sous-estimation des préjugés existant à son égard.

Eva Joly rejette pour sa part l'idée selon laquelle elle ne serait pas la meilleure candidate de l'écologie.

"J'entends dire que Nicolas Hulot serait plus représentatif que moi. Veut-on me pousser à laisser ma place? On ne change pas de candidat comme de cheval, sur un coup de tête!", dit-elle dans un entretien à Politis à paraître jeudi.

"On ne fait pas de politique avec des 'ça aurait été mieux'. Regardez le Parti socialiste : son candidat 'aurait dû' être DSK (Dominique Strauss-Kahn)", ajoute-t-elle, affirmant ne pas avoir l'intention d'abandonner.

Chine Labbé, édité par Yves Clarisse