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Syrie: revivez la journée du 30 août

Le président Hollande s'entretient avec Barack Obama, à l'Elysée ce 30 août.

Le président Hollande s'entretient avec Barack Obama, à l'Elysée ce 30 août. - -

Après que Parlement britannique a rejeté l'idée d'une intervention militaire contre la Syrie, la France apparaît comme le principal allié des Etats-Unis.

Les Etats-Unis se retrouvent de plus en plus seuls en première ligne. Après le rejet par le Parlement britannique d'une intervention militaire jeudi soir, Barack Obama assure n'avoir pas encore pris de décision et continue d'évaluer les options.

Dans ce climat de fortes tensions face à la perspective d'une action militaire qui serait menée unilatéralement par Washington, les inspecteurs des Nations unies devraient terminer leur enquête ce vendredi. Ils auraient recueilli "quantité" d'éléments sur l'attaque chimique du 21 août qui a fait des centaines de morts.

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0h20 - Ban Ki-moon annonce que l'analyse des échantillons syriens pourrait prendre 2 semaines

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies que l'analyse des échantillons réunis par l'équipe des experts en armes chimiques de l'Onu sur le site de l'attaque du 21 août dernier pourrait prendre deux semaines.

23h22 - Le ministre des Affaires étrangères syrien dément l'utilisation d'armes chimiques par Damas

Les "preuves" américaines ne sont que "des mensonges" affirme le ministère syrien des Affaires étrangères qui y voit une "tentative désespérée" pour justifier une "agression potentielle". Damas explique que les déclarations de John Kerry sont "sans fondement".

22h50 - Hollande et Obama appellent à "adresser un message fort" au régime de Damas

François Hollande et Barack Obama ont appelé vendredi la communauté internationale à adresser un "message fort" au régime de Bachar al-Assad qu'ils tiennent pour "responsable" du massacre chimique du 21 août, a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

"Les deux chefs d'Etat ont convenu que la communauté internationale ne peut tolérer l'usage d'armes chimiques, qu'elle doit en tenir responsable le régime syrien et envoyer un message fort pour en dénoncer l'usage", a déclaré la présidence française dans un communiqué, quelques heures après une conversation téléphonique entre les deux dirigeants.

22h25 - Obama assure Cameron de la "pérennité" de la "relation spéciale" entre leurs pays

Lors d'un coup de fil de 15 minutes vendredi soir, le président américain a "souligné apprécier sa solide amitié avec le Premier ministre (britannique) et la solidité, la pérennité et la profondeur de la relation spéciale entre nos deux pays", a indiqué un porte-parole de David Cameron dans un communiqué.

"Ils ont convenu que leur coopération sur les dossiers internationaux allait continuer dans le futur et tous deux ont réitéré leur détermination à trouver une solution politique au conflit en Syrie en réunissant toutes les parties", a-t-il poursuivi, au lendemain du rejet par le Parlement à Londres du principe d'une action militaire britannique en Syrie.

22h20 - Décryptage du rapport américain qui met en cause Damas dans des attaques chimiques

Les présidents français et américain François Hollande et Barack Obama qui se sont entretenus au téléphone vendredi "partagent la même certitude sur la nature chimique de l'attaque du 21 août à Damas et la responsabilité indubitable du régime" de Bachar al-Assad. Cette certitude, les Américains l'ont acquise grâce à un rapport aux "multiples sources", publié ce vendredi lors de l'allocution du chef de la diplomatie américaine John Kerry. Mais que nous apprend exactement ce document? Décryptage avec Harold Hyman, spécialiste géopolitique à BFMTV.

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21h55 - INFO BFMTV: le Charles de Gaulle n'ira pas en Syrie

Selon nos informations, le porte-avions Charles de Gaulle (sur la photo à droite) ne devrait pas être déployé dans le cadre d'une éventuelle intervention en Syrie.

21h50 - La France, seul allié des Etats-Unis?

Au lendemain du rejet par les députés britanniques d'une action en Syrie, les Etats-Unis revendiquent à présent leur lien avec la France, qui pourrait être le seul pays européen à les accompagner dans une intervention en Syrie.

>> A lire aussi: Syrie: la France, seul allié des Etats-Unis?

21h45 - Quel type d'intervention?

Les Etats-Unis semblent donc sur le point d'intervenir en Syrie. Mais quel type d'action envisagent-ils? "Quoi qu'il arrive, nous n'envisageons pas une action militaire comprenant des soldats au sol et une longue campagne, a expliqué Barack Obama dans son allocution vendredi soir. (...) Nous examinons la possibilité d'une action limitée, étroite", a-t-il promis.

21h25 - Obama qui se dit "las de la guerre" invoque une "menace sur la sécurité nationale américaine"

Pour Barack Obama, l'attaque chimique en Syrie "menace la sécurité nationale américaine". Le président a mentionné le danger que les armes chimiques représentent selon lui "pour nos alliés dans la région, comme Israël, la Turquie et la Jordanie".

"Le monde en général en a assez de la guerre, les Etats-Unis viennent de traverser une décennie de guerre. Je peux vous assurer que personne n'est plus las de la guerre que moi", a affirmé le président.

Mais "il est important pour nous de reconnaître que lorsque plus d'un millier de personnes sont tuées, dont des centaines d'enfants innocents, au moyen d'armes dont 98 ou 99% de l'humanité pense qu'elles ne devraient pas être utilisées, même dans une guerre, et que nous n'agissons pas, alors nous faisons passer le message que les règles internationales ne veulent pas dire grand chose", a-t-il assuré.

20h48 - Obama et Hollande auraient conversé au téléphone pendant 45 minutes

Selon Jean-Bernard Cadier, correpondant de BFMTV aux Etats-Unis: "Wow. Selon l'Elysée Obama et Hollande se sont parlés 45 minutes au téléphone. 45 minutes en pleine crise syrienne ! C'est la lune de miel."

Wow. Selon l'Elysée Obama et Hollande se sont parlés 45 minutes au téléphone. 45 minutes en pleine crise syrienne ! C'est la lune de miel.
— Jean-Bernard Cadier (@jbcadier) August 30, 2013

20h28 - Obama affirme n'avoir pas pris encore de "décision finale"

Le président dit qu'il réfléchit, comme l'a indiqué préalablement indiqué John Kerry à une action "limitée". Le dirigeant qui s'exprimait depuis la Maison blanche a également fait valoir que le monde ne pouvait pas accepter que des femmes et des enfants soient gazés et a condamné l'impuissance du Conseil de sécurité de l'ONU.

20h25 - Pour le sécrétaire d'Etat américain John Kerry, les preuves de la responsabilité de Damas sont acquises

"La question n'est plus de savoir où sont les preuves, mais de voir ce qu'on va faire avec nos alliés pour arrêter ça", a expliqué John Kerry lors de son intervention de 19 heures.

19h50 - Un rapport du renseignement américain accuse Damas

Selon un rapport du renseignement américain diffusé par la Maison Blanche et disant s'appuyer sur de "multiples" sources, le gouvernement de Bachar al-Assad a eu recours à des gaz neurotoxiques dans cette attaque, dont il est "hautement improbable" qu'elle ait été commise par les rebelles.

Ce document a été publié au moment où le secrétaire d'Etat John Kerry évoquait une éventuelle action "ciblée" contre le régime de Bachar al-Assad pour le punir de cette attaque.

19h40 - L'attaque du 21 août ne serait pas isolée?

Alors que les puissances occidentales hésitent à lancer une offensive militaire contre les forces de Bachar al-Assad, une vidéo postée sur les réseaux sociaux syriens laisse entendre qu’une autre attaque chimique se serait déroulée, cette fois-ci dans le nord du pays, près de la deuxième plus grande ville de Syrie, Alep. Celle-ci n’a néanmoins pas pu être authentifiée.

19h30 - Hollande et Obama ont "la certitude" de "la responsabilité indubitable du régime"

Les présidents français et américain François Hollande et Barack Obama qui se sont entretenus au téléphone vendredi "partagent la même certitude sur la nature chimique de l'attaque (du 21 août à Damas) et la responsabilité indubitable du régime" de Bachar al-Assad, a-t-on déclaré dans l'entourage du chef de l'Etat français.

"François Hollande a rappelé la grande détermination de la France à réagir et à ne pas laisser ces crimes impunis et a senti la même détermination du côté d'Obama".

19h27 - Selon Jean-Bernard Cadier, correspondant de BFMTV aux Etats-Unis: "La machine US est en marche. Discours de Kerry à l'instant pour justifier l'attaque. On n'attend plus qu'Obama pour le feu vert. Demain?"

La machine US est en marche. Discours de Kerry à l'instant pour justifier l'attaque. On n'attend plus qu'Obama pour le feu vert. Demain ?
— Jean-Bernard Cadier (@jbcadier) August 30, 2013

19h20 - Selon John Kerry, la France, la Ligue arabe et l'Australie pourraient être les alliées d'une possible action

Le secrétaire américain a précisé qu'il envisageait une action "ciblée" et sans troupes au sol. Il a ajouté que "les Etats-Unis agiront selon leur propre calendrier". Il a aussi rendu un hommage à la France "plus vielle allié des Etats-Unis".

Il a indiqué qu'une action en Syrie constituerait un message adressé à l'Iran et au Hezbollah, deux soutiens de Damas.

19h05 - John Kerry s'exprime à propos de la Syrie

D'après le chef du Département d'Etat américain, qui déclare s'appuyer sur un rapport au "multiples sources", le régime de Bachar AL-Assad "a utilisé à plusieurs reprises les armes chimiques cette année". Il a expliqué: "Nous savons d'où les roquettes sont parties, quand elles sont parties et où elles ont atterri. Nous savons qu'elles sont parties d'une zone placée sur le contrôle exclusif du régime syrien".

"L'attaque chimique du 21 a fait 1.429 morts, dont 426 enfants", a-t-il encore précisé, qualifiant cette attaque de crime contre l'humanité et traitant Bachar al-Assad de "voyou et de meurtrier".

Le secrétaire d'Etat a aussi précisé que "ce que feront les USA ne ressemblera pas à l'Irak, l'Afghanistan ou même à l'intervention en Libye".

18h58 - Les enquêteurs de l'ONU ont terminé leur travail

Les experts de l'ONU ont terminé leur travail en Syrie et vont désormais "rapidement" faire un rapport sur l'usage éventuel d'armes chimiques dans le conflit syrien, a déclaré vendredi le porte-parole des Nations unies.

"L'équipe a terminé de récolter des échantillons et des élements", a déclaré Martin Nesirky à des journalistes. "Ils préparent maintenant leur départ et quitteront Damas, puis la Syrie demain" samedi, a-t-il ajouté.

18h50 - Pour François Fillon: "La France ne peut agir à la légère et à la remorque de quiconque"

Les experts de l'ONU ont terminé leur travail en Syrie et vont désormais "rapidement" faire un rapport sur l'usage éventuel d'armes chimiques dans le conflit syrien, a déclaré vendredi le porte-parole des Nations unies.

"L'équipe a terminé de récolter des échantillons et des élements", a déclaré Martin Nesirky à des journalistes. "Ils préparent maintenant leur départ et quitteront Damas, puis la Syrie demain" samedi, a-t-il ajouté.

18h30 - L'OTAN ne participera pas à une opération militaire en Syrie

L'utilisation présumée d'armes chimiques par le régime syrien exige une réponse de la communauté internationale, mais une intervention directe de l'OTAN est exclue, a déclaré vendredi le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, aux médias danois.

"Je ne vois pas de rôle pour l'OTAN dans une réaction internationale au régime" syrien, a déclaré Anders Fogh Rasmussen à la presse danoise, a rapporté l'édition électronique du quotidien Politiken.

18h20 - La représentante de l'ONU pour le désarmement a quitté Damas

Le Haute représentante de l'ONU pour le désarmement Angela Kane est arrivée de Damas à Beyrouth vendredi après-midi et serait partie immédiatement sur Istanbul, a affirmé une source de sécurité.

17h25 - Une députée PS pour soumettre la question d'une éventuelle intervention au Parlement

Patricia Adam, députée socialiste du Finistère et présidente de la Commission de la Défense à l'Assemblée nationale, a estimé, à titre personnel, qu'une éventuelle intervention française en Syrie devrait être soumise selon elle à l'avis des parlementaires.

>> Lire: Intervention militaire: quelle procédure politique en France?

17h09 - Un millier d'opposants à une intervention armée dans les rues d'Istanbul en Turquie

Près d'un millier de personnes ont manifesté bruyamment vendredi à Istanbul leur opposition à toute intervention militaire en Syrie. Les manifestants se sont dispersés dans le calme sans intervention de forces de l'ordre. La Turquie, frontalière de la Syrie, soutient l'idée de frappes ciblées dans ce pays pour punir le régime qu'elle accuse d'avoir perpétré les attaques chimiques présumées du 21 août près de Damas.

Voici une photo prise par un journaliste sur place:

A Istanbul, manifestation officiellement "contre l'intervention en Syrie", mais uniquement slogans anti gvt pic.twitter.com/EgxaClfXaQ
— Gokan Gunes (@Gokan_Gunes) August 30, 2013

16h55 - Obama réunit son équipe de sécurité nationale

Le président des Etats-Unis Barack Obama consultait vendredi matin son équipe de sécurité nationale sur le dossier syrien, a annoncé un haut responsable de son administration.

"Ce matin, le président rencontre le Conseil de sécurité nationale pour discuter de l'utilisation d'armes chimiques par le régime Assad le 21 août", a précisé ce responsable.

Une déclaration solennelle du secrétaire d'Etat John Kerry est prévue à 18h30 heures françaises.

16h20 - Nouvelle réunion des membres du Conseil de sécurité

Ce vendredi à 18 heures, Ban Ki-moon rencontre à New York les cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour évoquer la Syrie.

16h00 - Le gouvernement syrien "refuse tout rapport partiel"

Le gouvernement syrien "refuse tout rapport partiel" sur un éventuel recours à des armes chimiques près de Damas, qui pourra être fait immédiatement après la fin de la mission des inspecteurs de l'ONU en Syrie, a indiqué vendredi la télévision officielle syrienne.

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a informé Ban Ki-moon que son pays "refuse tout rapport partiel publié par le secrétariat général de l'ONU avant que la mission n'achève son travail et que l'on ait connaissance des résultats des analyses des prélèvements collectés par la mission".

14h30 - La mission des experts de l'ONU est terminée

Après quelques jours passés en Syrie, les inspecteurs de l'ONU vont rentrer samedi faire leur rapport à Ban Ki-Moon, au siège des Nations unies à New York. Retour sur une mission extrêmement dangereuse, au goût d'inachevé.

>> Syrie: la mission des inspecteurs de l'ONU touche à sa fin

13h - Pas de rencontre Obama-Poutine prévue au G20

"Une rencontre avec Obama n'est pas prévue", a déclaré le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à des journalistes.

Toutefois, Vladimir Poutine, "évidemment, accueillera Barack Obama comme les autres dirigeants, lui serrera la main. Pour le reste nous verrons", a ajouté Iouri Ouchakov.

12h45 - La Russie coresponsable de l'arsenal chimique syrien, selon Varsovie

"La Russie ne cesse de souligner son opposition à l'usage d'armes chimiques, mais nous savons bien que l'arsenal syrien provient du temps de l'URSS, c'est la technologie soviétique", a déclaré le chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski.

>> Lire: Syrie: les raisons profondes du soutien russe à Bachar al-Assad

12h30 - Des frappes en Syrie porteraient un "coup sérieux" à l'ordre mondial

La Russie a salué vendredi le rejet par le Parlement britannique d'une intervention militaire en Syrie et estimé qu'une telle éventualité porterait un "coup sérieux" à l'ordre mondial basé sur le rôle central des Nations unies. "De telles actions, outrepassant le Conseil de sécurité de l'ONU, si elles ont lieu bien sûr, porteraient gravement atteinte au système basé sur le rôle central des Nations Unies et un sérieux coup (...) à l'ordre mondial", a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.

12h25 - Air France modifie l'horaire d'un vol Paris-Beyrouth

Air France a modifié l'horaire d'un de ses deux vols quotidiens entre Paris et Beyrouth, en raison du regain de tension au Moyen-Orient, a-t-on appris auprès de la compagnie aérienne vendredi. "C'est une adaptation horaire, ceci en raison de l'évolution de la situation géopolitique au Moyen-Orient", a déclaré à l'AFP un porte-parole d'Air France.

11h50 - Violents combats près de Damas après la visite de l'ONU

Des combats faisaient rage vendredi matin dans une localité au sud-ouest de Damas, quatre jours après la visite des inspecteurs de l'ONU qui enquêtent sur l'usage présumé d'armes chimiques contre cette ville, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "De violent combats opposent les forces régulières et les rebelles sur les front nord et ouest de Mouadamiyat al-Cham. L'armée essaie d'avancer à l'intérieur de la ville", a affirmé l'OSDH.

11h20 - Berlin exclut de participer à une intervention militaire

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a exclu une participation allemande à une intervention militaire en Syrie, dans un entretien à la presse. "On ne nous a pas demandé" une telle participation et "nous ne l'envisageons pas", a-t-il déclaré au quotidien régional allemand Neue Osnabrücker Zeitung, dans une interview à paraître samedi.

11h - Les experts de l'ONU sortent pour leur dernier jour d'enquête

Les experts de l'ONU ont quitté vendredi leur hôtel pour le dernier jour de leur enquête sur l'utilisation présumée d'armes chimiques le 21 août dans la banlieue de Damas, a constaté un caméraman de l'AFP.

Les experts sont partis à bord de trois voitures de l'ONU, accompagnées par deux voitures des forces syriennes, a-t-il précisé. Selon un membre des services de sécurité, ils se rendaient à l'hôpital militaire de Mazzé, où sont soignées des victimes de l'attaque chimique présumée.

10h50 - Hollande n'exclut pas une intervention avant mercredi

Dans une interview accordée au Monde, le Président François Hollande estime que "France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas" qu'un ""un faisceau d'indices dans le sens de la responsabilité" semble accuser.

"Je ne suis pas favorable à une intervention internationale qui viserait à 'libérer' la Syrie ou à renverser le dictateur, mais j'estime qu'un coup d'arrêt doit être porté à un régime qui commet l'irréparable sur sa population", estime le président de la République.

François Hollande juge que le non des Britanniques ne change pas la position de la France et n'exclut pas une intervention avant mercredi, date de la réunion du Parlement.

10h25 - Israël déploie des systèmes anti-missiles à Tel Aviv

Une batterie anti-missiles a été déployée dans la matinée de vendredi dans l'agglomération de Tel Aviv, a annoncé la radio militaire israélienne.

De son côté, le site internet Ynet a indiqué que ce système d'interception anti-missiles était positionné vers le nord, en direction de la Syrie voisine. "Malgré la faible implication d'Israël sur le dossier syrien nous avons décidé de déployer des batteries (du système anti-missiles) Iron Dome ainsi que d'autres systèmes d'interception", avait expliqué jeudi le Premier ministre Benjamin Netanyahu, cité dans un communiqué de ses services, avant des consultations sécuritaires au ministère de la Défense.

"Nous ne sommes pas impliqués dans la guerre en Syrie. Mais je répète que si quelqu'un tente de nuire aux citoyens israéliens, Tsahal (l'armée israélienne) répliquera avec force", a-t-il martelé.

10h15 - Londres appelle les Britanniques à éviter tout voyage au Liban

Le Foreign Office a conseillé vendredi aux ressortissants britanniques d'éviter "tout voyage non essentiel au Liban" en raison "d'un risque accru de sentiment anti-occidental (..) lié à la possibilité d'une action militaire en Syrie".

9h45 - Raffarin "favorable à des sanctions sans la guerre"

"Il y a peut-être d'autres formes de sanctions que les frappes militaires. Je suis favorable à des sanctions sans la guerre", a déclaré le sénateur UMP de la Vienne.

"Ce n'est pas parce qu'on veut une sanction qu'on veut la guerre. C'est ce qui est difficile à trouver", a-t-il cependant reconnu sans étayer plus avant sa pensée.

9h20 - Eva Joly aurait voté pour une intervention 

Sur i>TELE, l'ex-candidate écologiste à l'Elysée a jugé, à propos de l'attaque du 21 août dans la banlieue de Damas que "le franchissement de cette ligne rouge qui est la violation du droit international stable depuis 1925", l'interdiction d'armes chimiques qui sont "des armes d'épouvante", ne "peut rester sans réaction de la communauté internationale"'.

9h10 - Moscou s'oppose à toute résolution permettant l'usage de la force

"La Russie est contre toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, prévoyant la possibilité d'user de la force", a déclaré Guennadi Gatilov, vice-ministre des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle Itar-Tass.

9h - Hubert Védrine craint un échec

Interrogé jeudi soir sur BFMTV, l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine redoute "une sorte de Bérézina de l'interventionnisme"."Ne rien faire maintenant, ce serait un signal tragique", analyse-t-il, tout en redoudant qu'une intervention ne change rien.

8h20 - A Beyrouth, au Liban, la vie au ralenti

"On ne sait plus comment les choses vont faire", explique un homme. "On entend parler que de bataux qui arrivent, qui veulent bombarder la Syrie, donc on sera forcément touchés". "On est complètement perdus", ajoute-t-il.

8h - La décision britannique "ne change en rien" la "détermination" de l'Elysée

"La décision du Parlement britannique ne change en rien notre détermination à agir" et "a avant tout des conséquences pour le gouvernement britannique", a-t-on réagi ce vendredi dans l'entourage du président.

6h30 - Après l'escalade du début de semaine, les réactions se font plus mitigées...

>> Pourquoi l'Occident temporise-t-il? Eléments de réponses dans notre décryptage.

6h15 - Les USA cherchent toujours une "coalition internationale"

"Notre approche est de continuer pour trouver une coalition internationale qui agira de concert", a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, lors d'une conférence de presse à Manille.

6h05 - Obama décidera selon les intérêts américains

"Les Etats-Unis continueront à consulter le gouvernement britannique, l'un de nos alliés et amis les plus proches", mais "les décisions du président Obama seront guidées par ce qui est dans l'intérêt des Etats-Unis", a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Caitlin Hayden, n'excluant pas une action unilatérale.

6h - Bayrou salue "un mouvement de sagesse"

"Le vote du Parlement britannique exprime un mouvement de sagesse dont les dirigeants français devraient s'inspirer", affirme François Bayrou vendredi dans un communiqué.

|||L'ESSENTIEL

Un rapport américain pointe la responsabilité du régime de Damas dans l'attaque chimique du 21 août en Syrie

John Kerry évoque une intervention militaire "ciblée et limitée" avec la France pour principal allié

• Obama n'a pas encore pris de "décision finale"

A.D. et C.Pi. et D. N.