Syrie : Damas a démenti le massacre contre des civils

En Syrie, l’armée a poursuivi ses bombardements et a continué d’affronter les combattants rebelles notamment près de la frontière avec la Turquie. Le régime de Damas a démenti l’utilisation d’armes lourdes dans ces attaques. Les observateurs de l’ONU sont sur place et réalisent une enquête.

Ce jeudi, la ville de Treimsa a été le théâtre d’une opération militaire qui a fait plus de deux cents morts. La communauté internationale s’est indignée parlant d’un véritable massacre et accusant l’armée syrienne d’avoir utilisé des armes lourdes.

Le gouvernement a démenti toute attaque contre des civils

Le gouvernement syrien a nié formellement l’utilisation d’armes lourdes contre des civils affirmant avoir visé des terroristes. Selon les forces du gouvernement, ces accusations ont pour objectif de créer des arguments pour convaincre la Russie et la Chine qui restent encore opposé à toute sanction à l’encontre du régime syrien.

Les observateurs des Nations Unies ont enquêté

Le porte-parole du gouvernement syrien a déclaré nous n’avons pas utilisé d’avions, ni d’hélicoptères, ni de chars, ni d’artillerie. Tout ce qui a été dit sur l’utilisation d’armes lourdes dans l’attaque n’est pas vrai. Les observateurs de l’ONU ont mené une enquête et se sont rendus sur place pour recueillir le témoignage des habitants et examiner le terrain. La porte-parole de la mission de l’ONU en Syrie a confirmé une opération militaire à Treimsa. Elle a déclaré que les attaques semblaient cibler les maisons d’activistes ainsi que des soldats qui ont déserté l’armée. Notre équipe de l’ONU a relevé du sang dans les maisons et des douilles dans certaines chambres. Il y avait des traces de différents types d’armes allant de l’artillerie lourde au mortier et aux armes légères.

Le nombre de victimes n’est pas confirmé

Malgré le témoignage des habitants, les observateurs de l’ONU n’ont pas pu confirmer le nombre exact de victimes et ils retourneront à Treimsa pour poursuivre leur enquête.