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Syrie

Syrie: au moins 30 morts dans le raid de l'aviation française sur un camp de Daesh

Un Rafale français décolle d'une base située dans le Golfe, le 8 septembre 2015.

Un Rafale français décolle d'une base située dans le Golfe, le 8 septembre 2015. - Ecpad - AFP

Le premier raid aérien mené dimanche par la France contre Daesh en Syrie a causé la mort de 30 jihadistes, dont 12 enfants soldats, a affirmé mercredi une ONG.

Un raid aérien probablement mené par l'aviation française a fait au moins trente morts et de nombreux blessés dimanche dans un camp d'entraînement de l'Etat islamique situé dans l'est de la Syrie, a rapporté mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'OSDH a précisé que des combattants étrangers figuraient parmi les morts. 

Le raid a également blessé 20 personnes, selon cette ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. Parmi les victimes figurent des membres des Lionceaux du califat, formé par des adolescents de 14 à 18 ans, a précisé Rami Abdelrahman, directeur de l'OSDH.

L'attaque française avait ciblé un camp situé dans la province orientale de Deir Ezzor, près du poste frontière de Boukamal, utilisé par Daesh pour relier ses forces présente en Irak et en Syrie. 

Des frappes de "légitime défense" contre Daesh

La France avait indiqué mener ces frappes contre Daesh en Syrie au nom de la "légitime défense" contre la menace terroriste, et pour avoir voix au chapitre dans le grand jeu diplomatico-militaire actuellement en cours sur ce dossier. François Hollande avait annoncé dimanche que six appareils avaient détruit un camp d'entraînement de Daesh près de Deir ez Zor, dans le cadre des premières frappes françaises en Syrie.

Cinq avions Rafale, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion de ravitaillement C-135 ont été engagés dans l'opération. "Nous avons frappé militairement un site extrêmement sensible pour Daesh", avait affirmé le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian.

Paris participe aux frappes de la coalition anti-Daesh en Irak mais s'était jusqu'à présent refusé à intervenir en Syrie par crainte de conforter le président Bachar al-Assad.

la rédaction avec agences