BFMTV
Syrie

Syrie: Assad prêt à être candidat à sa succession en 2014

Le président syrien Bachar al-Assad à Damas, en novembre dernier.

Le président syrien Bachar al-Assad à Damas, en novembre dernier. - -

Dans une interview à la chaîne du Hezbollah libanais, soutien de Damas, le président syrien a réitéré son intention de ne pas démissionner. Et est même prêt à se représenter en 2014, s'il "sent qu'il y a une nécessité".

Jusqu'à présent, le président syrien a toujours rejeté les appels de l'opposition, des pays occidentaux et de nombreux pays arabes à quitter le pouvoir pour donner une solution au conflit qui perdure depuis deux ans dans son pays. Et il pourrait même persister.

Interrogé sur sa présence ou non à l'élection présidentielle de 2014, Bachar al-Assad a indiqué: "Si je sens qu'il y a une nécessité de me porter candidat, et cela sera décidé après avoir consulté le peuple, je n'hésiterai pas à le faire".

Bachar al-Assad s'exprimait dans une interview à Al-Manar, la chaîne du mouvement chiite libanais Hezbollah, soutien indéfectible au régime de Damas. Il s'est par ailleurs affirmé "très confiant" dans la victoire de ses troupes sur les rebelles. "Il y a une guerre mondiale contre la Syrie (...), mais on est très confiant", a-t-il déclaré.

Pas question de démissionner

Concernant le projet de la conférence de paix dite de Genève-2 initiée par les Russes et les Américains, il a indiqué que tout accord entre son régime et l'opposition serait soumis à "référendum".

Mais pour le président syrien, l'idée d'abandonner le pouvoir avant la fin de son mandat n'est pas à l'ordre du jour. "Eux disent qu'ils veulent un gouvernement de transition où le président n'a aucun rôle, mais les prérogatives du président sont fixées par la Constitution, et le président ne peut pas abandonner ses prérogatives: la Constitution ne lui appartient pas", a-t-il argué.


A LIRE AUSSI:

>> Syrie: Assad reconnaît avoir reçu des missiles russes

>> Syrie: le risque d'enlisement régional préoccupe l'ONU

>> De 3.000 à 4.000 soldats du Hezbollah en Syrie, selon Fabius

M. T. avec AFP