Les athlètes syriens s’entrainent pour les Jeux Olympiques

A seulement quelques semaines du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Londres, les athlètes du monde entier se préparent pour la compétition. Y compris en Syrie, un pays déchiré par la guerre civile. Pour les sportifs syriens le mot d’ordre est clair : sport et politique doivent rester séparés.

C’est dans un stade de Damas, sous une affiche géante du président Bachar Al Assad que les athlètes s’entrainent. Difficile de s’imaginer que des affrontements violents continuent jusqu’aux portes de la ville. Mais pour les sportifs, le seul objectif reste les Jeux Olympiques comme le témoigne une jeune athlète : "mon ambition c’est d’atteindre les scores que je réalisais avant. Je veux revenir au niveau que j’avais avant d’avoir arrêté la compétition trois ans."

Toute personne proche du régime ne sera pas admise

Mais au-delà de leurs capacités sportives, ils doivent montrer patte blanche. Le vice premier ministre britannique Nick Clegg a déclaré que toute personne proche du régime en place ne sera pas admise sur le territoire britannique. Le chef du comité olympique Syrien Mowaffak Jouma en a fait les frais. Son visa britannique lui a été refusé.