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Moyen-Orient

Rassemblement pour les journalistes détenus en Afghanistan

Devant le siège de France Télévisions, où une affiche géante des journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier a été mise en place mercredi. Entre 200 et 300 personnes se sont réunies pour marquer les neuf mois de détention en Afghanista

Devant le siège de France Télévisions, où une affiche géante des journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier a été mise en place mercredi. Entre 200 et 300 personnes se sont réunies pour marquer les neuf mois de détention en Afghanista - -

PARIS (Reuters) - Entre 200 et 300 personnes se sont réunies mercredi à Paris pour marquer les neuf mois de détention en Afghanistan des journalistes...

PARIS (Reuters) - Entre 200 et 300 personnes se sont réunies mercredi à Paris pour marquer les neuf mois de détention en Afghanistan des journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier.

Les autorités militaires ont évoqué récemment une proche libération des otages mais Nicolas Sarkozy s'est voulu prudent en recevant vendredi dernier des membres du comité de soutien.

A l'appel du comité de soutien, amis, collègues et anonymes se sont réunis devant le siège de France Télévisions, où 274 ballons blancs ont été lâchés pour autant de jours de détention des deux otages français.

Une affiche géante des captifs a été déroulée sur la façade de l'immeuble de France Télévisions, côté Seine, avec la mention: "Nous ne vous oublions pas."

"Nous savons qu'ils sont vivants, en bonne santé et on espère vraiment qu'ils seront bientôt relâchés", a déclaré à Reuters TV Jean-François Julliard, de Reporters sans frontières (RSF). "On demande juste aux autorités françaises de poursuivre leurs efforts et de conclure les négociations", a-t-il ajouté.

Le comité de soutien a appelé une nouvelle fois à la prudence.

Les deux journalistes ont été enlevés le 29 décembre avec leurs trois accompagnateurs afghans dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, où sont présentes un grand nombre de troupes françaises.

Le chef d'état-major des armées a déclaré la semaine dernière que leur calvaire pourrait prendre fin avant Noël tandis que l'Elysée a parlé d'une "négociation pratiquement bouclée" avec les ravisseurs.

Mais Nicolas Sarkozy s'est gardé vendredi de donner une date possible de libération.

"Le président s'est refusé à envisager une échéance pour leur libération, contrairement au chef d'état-major des armées Edouard Guillaud, qui avait jugé 'raisonnable' d'espérer une libération d'ici Noël", écrit le comité de soutien sur son site, liberezles.net.

Grégory Blachier et Gérard Bon, édité par Patrick Vignal