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Moyen-Orient

Pas d'accord à l'Onu pour condamner la répression en Syrie

L'initiative européenne en faveur d'une condamnation de la répression des manifestations antigouvernementales en Syrie a échoué mercredi au Conseil de sécurité de l'Onu en raison de l'hostilité de la Russie, de la Chine et du Liban. /Photo d'archives/REUT

L'initiative européenne en faveur d'une condamnation de la répression des manifestations antigouvernementales en Syrie a échoué mercredi au Conseil de sécurité de l'Onu en raison de l'hostilité de la Russie, de la Chine et du Liban. /Photo d'archives/REUT - -

NATIONS UNIES (Reuters) - L'initiative européenne en faveur d'une condamnation de la répression des manifestations antigouvernementales en Syrie a...

NATIONS UNIES (Reuters) - L'initiative européenne en faveur d'une condamnation de la répression des manifestations antigouvernementales en Syrie a échoué mercredi au Conseil de sécurité de l'Onu en raison de l'hostilité de la Russie, de la Chine et du Liban.

"Il n'y aura pas de déclaration", a déclaré à Reuters un diplomate siégeant au Conseil.

Le projet rédigé par l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et le Portugal a été mis en circulation lundi. Susan Rice, ambassadrice des Etats-Unis à l'Onu, qui a jugé la répression "odieuse et déplorable", s'est également prononcée pour une condamnation du Conseil de sécurité.

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'organisation, a quant à lui souhaité ce week-end l'ouverture d'une enquête indépendante.

Après la résolution autorisant le recours à la force en Libye pour protéger les civils, la Chine et la Russie se sont opposées à ce que le Conseil de sécurité se saisisse d'un autre conflit interne qui relève, selon elles, des affaires intérieures du pays.

"Leur tolérance à l'égard des initiatives européennes et américaines pour protéger des civils au Moyen-Orient semble épuisée", a commenté un représentant de l'Onu.

Le Liban, seul état arabe membre du Conseil de sécurité qui entretien de longue date des relations compliquées avec Damas, s'est également montré hostile à l'adoption d'une déclaration.

Un projet similaire au sujet du Yémen avait déjà échoué la semaine dernière.

Louis Charbonneau, Jean-Philippe Lefief pour le service français