BFMTV
Palestine

Gaza: la Croix-Rouge annonce que sa présidente a rencontré le chef du Hamas au Qatar

Le logo du Comité international de la Croix-Rouge (illustration)

Le logo du Comité international de la Croix-Rouge (illustration) - FABRICE COFFRINI / AFP

La rencontre entre la présidente de la Croix-Rouge et le chef du Hamas avait pour objectif d'"avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza".

La Croix-Rouge a annoncé lundi 20 novembre au soir que sa présidente avait fait le voyage du Qatar pour y rencontrer le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh afin d'"avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza", territoire palestinien gouverné par cette organisations.

"La présidente Mirjana Spoljaric a rencontré Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et séparément les autorités du Qatar", a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un communiqué.

Cette visite survient alors que le Qatar, qui mène une médiation pour tenter d'obtenir la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, a assuré dimanche qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs" en vue d'un accord.

Une demande de voir les otages

Selon le CICR, la visite de Mirjana Spoljaric s'inscrit dans le cadre des efforts pour mener des "discussions directes avec toutes les parties pour améliorer le respect du droit international humanitaire".

Otages présumés à l'hôpital Al-Shifa: que montrent les images diffusées par l'armée israélienne?
Otages présumés à l'hôpital Al-Shifa: que montrent les images diffusées par l'armée israélienne?
3:26

Il souligne que sa présidente a également rencontré "à de multiples reprises ces dernières semaines des familles d'otages détenus à Gaza, ainsi que de hauts responsables israéliens et palestiniens".

À cet égard, le CICR "insiste pour que (ses) équipes soient autorisées à rendre visite aux otages afin de s'assurer de leur bien-être et pour leur administrer des médicaments, et afin que les otages soient en mesure de communiquer avec leurs familles".

"Des accords doivent être conclus pour permettre au CICR d'accomplir son travail en toute sécurité. Le CICR ne peut pas pénétrer de force dans les lieux où sont détenus les otages, et nous ne savons pas non plus où ils se trouvent", poursuit le communiqué.

T.P. avec AFP