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Moyen-Orient

Mort en Afghanistan d'un légionnaire de l'armée française

UN LÉGIONNAIRE DE L?ARMÉE FRANÇAISE SUCCOMBE À SES BLESSURES EN AFGHANISTAN

UN LÉGIONNAIRE DE L?ARMÉE FRANÇAISE SUCCOMBE À SES BLESSURES EN AFGHANISTAN - -

PARIS - Un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes est mort après avoir été blessé lors d'une mission en Afghanistan, annonce la...

PARIS (Reuters) - Un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes a été tué jeudi en Afghanistan lors d'un "accrochage", ont annoncé les autorités françaises.

Le militaire participait à une mission d'appui des troupes afghanes dans le sud de la vallée de Tagab lorsqu'il a été pris à partie par des insurgés, précise l'Elysée dans un communiqué.

Grièvement blessé par balle et évacué en hélicoptère, il est décédé à son arrivée à l'hôpital militaire français de Kaboul.

Le ministère de la Défense a précisé que l'"accrochage" avait eu lieu en début d'après-midi dans la province de Kapisa.

"Ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", lit-on dans le communiqué de l'Elysée.

"Le président de la République présente à la famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur. Ses pensées vont également à ses compagnons d'armes."

"Le chef de l'Etat réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il condamne avec force cette violence aveugle et exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité", poursuit le texte.

Ce décès porte à 41 le nombre de membres de l'armée française tués en Afghanistan depuis le renversement du régime des taliban fin 2001.

La France a un contingent d'environ 3.500 militaires et gendarmes dans le pays, dont quelque 550 engagés dans la formation.

Elle a annoncé en février l'envoi de 80 instructeurs supplémentaires, et serait prête à accroître sa participation à l'effort de formation de la police et de l'armée afghanes, disait-on fin mars de source proche de Nicolas Sarkozy.

Jean-Baptiste Vey