Liban: un cadre du Hezbollah "de premier plan" tué dans une frappe israélienne
Un important responsable militaire du Hezbollah pro-iranien a été tué dans une frappe israélienne qui a visé sa voiture, ce lundi 8 janvier dans le sud du Liban.
Ce chef militaire qui "jouait un rôle de premier plan dans la direction des opérations militaires dans le sud" a été tué "par une frappe israélienne" dans le village de Kherbet Selm, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël, a précisé un responsable libanais, sous couvert d'anonymat.
Il a été tué par "dans une frappe israélienne qui a visé sa voiture dans le village de Kherbet Selm", à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël, a-t-il ajouté.
Tensions accrues
Ce raid intervient au milieu de craintes d'un embrasement régional, notamment après la mort du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, et six autres responsables et cadres du mouvement dans une frappe attribuée à Israël le 2 janvier.
La frappe avait visé un bureau de la formation palestinienne dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, qui a lancé samedi en représailles des dizaines de roquettes sur une base militaire dans le nord d'Israël.
Samedi à Beyrouth, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a déclaré que le Liban ne devrait pas être "entraîné dans un conflit régional".
"Il est impératif d'éviter une escalade régionale au Moyen-Orient, il est absolument nécessaire d'éviter que le Liban ne soit entraîné dans un conflit régional", a dit Borrell qui a rencontré un responsable du Hezbollah.
Les violences ont fait plus de 180 morts au Liban, parmi lesquels plus de 135 combattants du Hezbollah mais aussi plus de 20 civils, selon un décompte de l'AFP. Dans le nord d'Israël, neuf soldats et cinq civils ont été tués, selon les autorités israéliennes.