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Moyen-Orient

Les visages des deux otages en Afghanistan sur l'Arc de Triomphe

Les visages des deux journalistes français otages en Afghanistan Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont été projetés sur les piliers de l'Arc de Triomphe, à Paris, mercredi à l'aube pour marquer leur première année de détention. /Photo prise le 29 déce

Les visages des deux journalistes français otages en Afghanistan Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont été projetés sur les piliers de l'Arc de Triomphe, à Paris, mercredi à l'aube pour marquer leur première année de détention. /Photo prise le 29 déce - -

PARIS (Reuters) - Les visages des deux journalistes français otages en Afghanistan ont été projetés sur les piliers de l'Arc de Triomphe, à Paris,...

PARIS (Reuters) - Les visages des deux journalistes français otages en Afghanistan ont été projetés sur les piliers de l'Arc de Triomphe, à Paris, mercredi à l'aube pour marquer leur première année de détention.

Il s'agissait de la première manifestation de la journée pour Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière organisée par Reporters sans frontières (RSF), avant des rassemblements, des concerts et des descentes aux flambeaux prévues dans une demi-douzaine de stations de sports d'hiver.

Au sommet de l'Arc de Triomphe, en lettres rouges et bleues, on pouvait lire le message: "Libérez Stéphane et Hervé et leurs trois accompagnateurs" afghans, enlevés le 30 décembre 2009 dans la vallée de la Kapisa, au nord-est de Kaboul.

L'opération parisienne, qui a duré un peu plus d'une heure, le temps que le jour se lève, avait été gardée secrète jusqu'au dernier moment. Il est officiellement interdit de projeter des images sur le monument.

Les familles des deux journalistes ont été reçues mardi au ministère des Affaires étrangères, où elles ont pu visionner leur dernière vidéo, qui remonte à la mi-novembre.

Selon Gérard Taponier, qui a laissé transparaître sa lassitude, "ils sont sereins mais très amaigris".

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, reporters de la chaîne de télévision France 3, ont été enlevés en compagnie de trois accompagnateurs afghans alors qu'ils tournaient un documentaire pour le magazine "Pièces à conviction".

Leur détention dépasse désormais de loin celles, en Irak, des journalistes Georges Malbrunot, Christian Chesnot ou Florence Aubenas, retenue otage pendant 157 jours en 2005.

Laure Bretton