Les reporters otages en afghanistan sont vivants, assure l'armée

PARIS (Reuters) - Les deux journalistes de France 3 otages en Afghanistan depuis plus de six mois sont "bien sûr" vivants, a déclaré sur Europe 1 le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud.

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, qui travaillaient pour le magazine "Pièces à conviction", ont été enlevés le 29 décembre dernier avec leurs trois accompagnateurs afghans.

A la question de savoir si les deux reporters étaient "bien vivants", l'amiral Guillaud a répondu "bien sûr", ajoutant qu'il n'avait pas d'information sur leur état de santé.

Se disant d'un "naturel optimiste", il a ajouté que les otages seraient "peut-être" de retour en France avant la fin de l'été.

"Nous faisons depuis le premier jour absolument tout ce qui est dans le pouvoir de notre pays (...) pour récupérer nos deux otages journalistes", a-t-il assuré, rappelant que les négociations n'étaient pas menées par l'armée, mais par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

"Ça fait beaucoup de monde, ça fait aussi beaucoup de matière grise mise autour d'une table pour réfléchir, pour trouver les canaux de négociations, ce qui a été difficile", a-t-il ajouté.

Les proches et le comité de soutien de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont multiplié les manifestations mardi pour marquer les six mois de détention des deux journalistes.

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, s'est rendu la semaine dernière à Kaboul avec le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, pour plaider leur cause.

Ils ont réclamé de nouvelles "preuves de vie" des deux journalistes, dont la dernière apparition sur un enregistrement vidéo remonte à début avril.

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse