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Moyen-Orient

Le pape attendu en Colombie pour promouvoir la paix

Le pape se rend en Colombie pour la paix

Le pape se rend en Colombie pour la paix - Andreas Solard/AFP

Le pape François arrive ce mercredi en Colombie pour une visite de cinq jours, qui aura pour but de promouvoir la paix et le pardon, notamment après la guérilla entre les FARC et le gouvernement colombien.

Le pape va s'adresser au monde depuis la Colombie. Attendu dans ce pays d'Amérique Latine pour une visite de cinq jours, le souverain pontife aura pour sujets de prédilection le pardon et la réconciliation après la guerre, le service sacerdotal et les droits humains. Le pape François se rendra dans plusieurs villes frappées par la violence, la pauvreté et les inégalités.

Près de 5 millions de Colombiens assisteront aux messes

La ville de Villavicencio, à 70 kilomètres de Bogota, marquée par la violence guérillera et paramilitaire, accueillera l'événement phare de cette visite de cinq jours. En présence de victimes et de leurs bourreaux repentis, le souverain pontife présidera une messe et une prière pour la réconciliation d'un pays déchiré par un conflit armé de plus d'un demi-siècle.

Dans ce pays de 48 millions d'habitants à majorité catholique, les organisateurs de la visite papale estiment qu'un total de 4,7 millions de personnes vont assister aux messes et aux cortèges du pape: deux millions à Bogota, un million à Medellin et aussi à Villavicencio, ainsi qu'environ 750.000 à Carthagène des Indes.

8 millions de victimes en Colombie

Le conflit armé colombien a fait près de huit millions de victimes, entre morts, disparus et déplacés en Colombie. Pour ce déplacement du pape François, le gouvernement colombien a débloqué 7,8 millions d'euros notamment pour la logistique, dont deux millions pour Bogota et Medellin, et 1,6 million pour Carthagène et Villavicencio. 

Le pape arrive ce mercredi à Bogota et y reviendra dormir chaque soir. Mais il n'y est pas le bienvenu pour tout le monde: des catholiques intégristes jugent sa visite "non grata". Ces ultra-conservateurs voient François comme le chef d'un courant réformiste de l'Eglise qui, selon eux, contredit les Evangiles et l'autorité du Christ. 

S.Z avec AFP