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Israël

Mort des trois Israéliens: le ton monte entre Israël et le Hamas

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou , le 29 juin.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou , le 29 juin. - -

Après la découverte des corps des trois jeunes israéliens près d'Hébron lundi, le ton est monté entre le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le Hamas.

"Le Hamas est responsable et le Hamas paiera" pour la mort des trois jeunes Israéliens, a réagi lundi le Premier ministre Benyamin Netanyahou après la découverte des corps des trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin dernier.

Eyal Yifrach, 19 ans, Naftali Frankel et Gilad Shaer, 16 ans tous les deux, tous étudiants dans des écoles religieuses de colonies juives, ont été retrouvés morts aux environs de la localité de Halhoul, près de la route où ils ont été vus pour la dernière fois.

Les cadavres ont été transférés pour autopsie afin de les identifier définitivement et de vérifier la date du décès, probablement intervenue peu après l'enlèvement, selon les médias israéliens.

"Ils ont été kidnappés et assassinés de sang-froid par des animaux à la forme humaine", a déclaré Benyamin Netanyahou.

En cas de représailles, le Hamas promet "d'ouvrir les portes de l'enfer"

Le Hamas, qui a nié être impliqué dans le rapt mais a salué l'opération, a promis à Israël "les portes de l'enfer" en cas d'offensive contre lui.

"Si les occupants se lancent dans une escalade ou une guerre, ils ouvriront sur eux les portes de l'enfer", a déclaré un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, mettant de nouveau en doute la "version israélienne" de l'enlèvement.

Le président Mahmoud Abbas, qui a conclu un accord de réconciliation avec le Hamas a convoqué lundi soir une réunion d'urgence de la direction palestinienne à la suite de la découverte des corps, a annoncé son porte-parole, Nabil Abou Roudeina.

Cet accord, voué aux gémonies par Benyamin Netanyahou, qui a conduit le 2 juin à la formation d'un gouvernement de consensus commun à la Cisjordanie et à Gaza, déjà miné par l'enlèvement, semblait de plus en plus menacé.

David Namias et avec AFP et vidéo Camille Bourleaud