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Israël: des milliers de personnes manifestent à Jérusalem contre le gouvernement de Netanyahu

Des manifestants protestent contre la gouvernement israélien le 31 mars 2024 à Jérusalem

Des manifestants protestent contre la gouvernement israélien le 31 mars 2024 à Jérusalem - AHMAD GHARABLI / AFP

Près de six mois après les attaques du Hamas en Israël et le début de la guerre à Gaza, des milliers de manifestants ont défilé à travers le pays, notamment à Jérusalem, pour demander un cessez-le-feu et la démission du gouvernement.

Des appels à la libération des otages, au cessez-le-feu et à la démission du gouvernement. Ce dimanche 31 mars, alors que la guerre entre Israël et le Hamas va bientôt entrer dans son septième mois, des milliers de manifestants se sont réunis à Jérusalem, prenant pour cible le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La foule, munie de drapeaux israéliens et de fumigènes, s'est approchée de la Knesset, le parlement de l'État d'Israël, pour demander la démission du gouvernement qu'elle estime responsable de l'enlisement des négociations pour la libération des otages détenus par la Hamas depuis le 7 octobre dernier et pour un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Un échec complet et total"

Dans le cortège à Jérusalem, Nurit Robinson, 74 ans, a assuré à l'agence Reuters: "Ce gouvernement est un échec complet et total. Ils nous mèneront dans l'abîme."

"Netanyahu ne travaille que dans son intérêt privé", a lui confié à Sky News Boaz Atzili, dont le cousin Aviv Atzili et sa femme Liat ont été kidnappés le 7 octobre.
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Il a ajouté: "Nous pensons qu'aucun otage ne reviendra avec ce gouvernement parce qu'il est occupé à mettre des bâtons dans les roues des négociations pour les otages."

Des manifestants, qui se sont aussi réunis à Tel-Aviv, ont également appelé à des "élections maintenant", a rapporté l'agence Reuters. Mi-mars, Benjamin Netanyahu avait déjà réagi à cette demande. Selon lui, des élections "stopperont la guerre et paralyseront le pays pendant au moins six mois".

"Si nous arrêtons la guerre maintenant (…) Israël aura perdu la guerre. Nous ne le permettrons pas. C’est pourquoi nous ne céderons pas à ces pressions", avait-il poursuivi.

Théo Putavy