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Israël affirme avoir arrêté la sœur du chef du Hamas lors d'une enquête pour "terrorisme"

Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas, le 26 mars 2024 à Téhéran.

Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas, le 26 mars 2024 à Téhéran. - AFP

La police israélienne a annoncé, ce lundi 1er avril, l'arrestation de la sœur d'Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas. Les forces de l'ordre la soupçonnent "d'avoir des contacts avec des agents du Hamas et de s'identifier à l'organisation".

La police israélienne a annoncé lundi 1er avril avoir arrêté la sœur du chef Hamas Ismaïl Haniyeh en Israël où elle vit, dans le cadre d'une enquête pour "terrorisme" menée par la police et le Shin Bet (sécurité intérieure).

Sabah Abdel Salam Haniyeh, âgée de 57 ans et qui a la nationalité israélienne, est "soupçonnée d'avoir des contacts avec des agents du Hamas et de s'identifier à l'organisation, tout en incitant à commettre des actes de terrorisme en Israël et en les soutenant", a indiqué un porte-parole de la police à l'AFP.

Lors d'une perquisition dans la maison de la suspecte à Tel-Sheva, dans le sud du pays, la police a indiqué y avoir découvert notamment des documents, téléphones et "des preuves (montrant qu'elle est) liée à la commission d'infractions graves contre la sécurité de l'État d'Israël", selon la même source.

130 otages

L'armée israélienne est en guerre à Gaza contre le Hamas considéré par Israël comme une organisation terroriste et dont le chef, Ismaïl Haniyeh, est basé au Qatar.

La guerre a été déclenchée par l'attaque le 7 octobre de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

D'après Israël, environ 250 personnes ont également été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, à Gaza. En riposte, l'armée israélienne a lancé en représailles une offensive dans la bande Gaza qui a fait au moins 32.700 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

F.R. avec AFP