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Bébés tués, maisons incendiées: ce que l'on sait de l'attaque du kibboutz Kfar Aza par le Hamas

Dans le kibboutz de Kfar Aza, à deux kilomètres de Gaza, une scène de massacre a été découverte après l'assaut de terroristes du Hamas. Des civils, y compris des enfants, ont été tués.

Quel bilan à Kfar Aza?

Depuis la publication de cet article, le bilan des exactions à Kfar Aza n'est toujours pas définitif au jeudi 12 octobre. Si l'horreur des exactions ne fait pas de doute, il reste encore de nombreuses questions en suspens sur le déroulé de ce massacre, notamment sur des actes de décapitation. Les dernières informations sur le sujet sont à retrouver dans cet article.

Une découverte macabre. Dans le kibboutz de Kfar Aza, à deux kilomètres de Gaza, une scène de massacre a été découverte ce mardi 10 octobre par l'armée israélienne. Il s'agit des restes du passage des terroristes du Hamas qui y ont décimé de très nombreux civils.

Emplacement du kibboutz de Kfar Aza, où des civils ont été décimés le 7 octobre 2023 par le Hamas.
Emplacement du kibboutz de Kfar Aza, où des civils ont été décimés le 7 octobre 2023 par le Hamas. © Google maps

• 70 terroristes dans l'attaque

D'après le major-général Itai Veruv, témoin des atrocités sur place, ce sont "70 terroristes armés et entraînés" qui ont attaqué Kfar Aza samedi aux environs de 6h30 du matin. Ils y ont provoqué "un massacre, un désastre", selon le gradé.

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Les traces constatées sur place par les militaires, ainsi que les journalistes sur place, montrent que des "dizaines" de maisons ont été incendiées pour en déloger les occupants, comme le décrit Maël Benoliel, journaliste d'i24News, média du groupe Altice.

• Femmes, enfants et personnes âgées parmi les victimes

Dans le village, de nombreux civils sont morts. Selon le journaliste, 200 personnes auraient été tuées rien qu'à Kfar Aza. Contacté par BFMTV, Tsahal n'était pas en mesure de donner un bilan humain. Au total, Israël déplore au moins 1200 morts, selon un bilan établi mardi soir.

Parmi les victimes civiles, des femmes, des enfants, des personnes âgées, et même des bébés. Des personnes "massacrées dans un mode d'action typique de Daesh", comme l'ont expliqué deux porte-parole de l'armée israélienne à BFMTV.

Invité sur BFMTV, Olivier Rafowicz, colonel de réserve et porte-parole de l'armée israélienne a parlé de "scènes d'horreur inimaginables". "On a aujourd’hui découvert en rentrant dans le village de Kfar Aza des dizaines et des dizaines de corps, certains calcinés, certains décapités", a-t-il affirmé.

Il a ajouté: "Un très grand nombre d’enfants et de bébés ont tous été massacrés, certains ont été décapités."

• Des bébés assassinés?

Le ministère des Affaires étrangères israélien a indiqué ce mercredi n'être pas en mesure "à ce stade" de confirmer le nombre de "40 bébés assassinés" lors du massacre, selon un porte-parole à l'AFP.

Mardi, le compte X (ex-Twitter) @Israel, compte officiel de l'Etat d'Israël, avait partagé une vidéo montrant une journaliste la désolation dans ce kibboutz. "40 bébés assassinés", indique simplement le message surmontant la vidéo. Dans celle-ci, la reporter mentionne "les horreurs [qu'elle entend dans le récit] de ces soldats [...] environ 40 bébés au moins ont été mis en terre."

Mardi, l'armée israélienne évacuait les corps de civils identifiés sur place. Les auteurs ont vraisemblablement été tués, des dizaines de corps de terroristes étant remarqués au sol par les soldats.

• Le Hamas dément

Le groupe terroriste a contesté dans un communiqué diffusé mercredi sur Telegram et sur leur site officiel avoir tué des bébés et ciblé des civils. "Le mouvement de la résistance islamique palestinienne, le Hamas, a fermement rejeté les fausses affirmations véhiculées par certains médias occidentaux, selon lesquelles les combattants de la liberté palestiniens tueraient des enfants et prendraient des civils pour cible", est-il écrit.

Le Hamas précise que les terroristes "ont pris pour cible les bases et les postes militaires et de sécurité de l'occupation israélienne, qui sont tous des cibles légitimes" tout en "s'efforcant d'éviter de viser les civils".

Tom Kerkour