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Iraniens tués en Syrie: l'ayatollah Khamenei promet de "punir" Israël

L'ayatollah Khamenei à Téhéran le 19 mars 2024

L'ayatollah Khamenei à Téhéran le 19 mars 2024 - KHAMENEI.IR / AFP

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis de "punir" Israël après la frappe ayant tué onze personnes dont des Iraniens à Damas, capitale de la Syrie.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a prévenu mardi 2 avril qu'Israël allait être "puni" pour un raid ayant tué la veille à Damas 11 personnes, dont sept Gardiens de la révolution, et détruit le bâtiment abritant le consulat et la résidence de l'ambassadeur iranien.

"Le régime pervers sioniste sera puni par nos braves hommes; nous lui ferons regretter ce crime et les autres", a réagi le leader religieux dans un communiqué, en présentant ses condoléances aux proches des victimes.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé un peu plus tôt que les frappes imputées à Israël "ne resteraient pas sans réponse". "Jour après jour, nous assistons au renforcement du front de résistance et au dégoût et à la haine des nations libres contre la nature illégitime" d'Israël, a ajouté le président iranien, condamnant un "acte d'invasion inhumain, agressif et méprisable comme une violation flagrante des réglementations internationales".

L'Union européenne a de son côté appelé à la "retenue": "une nouvelle escalade dans la région n'est de l'intérêt de personne", a déclaré Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell.

Intensification des frappes israéliennes en Syrie

Israël n'a pas confirmé sa responsabilité dans le raid. L'État hébreu confirme rarement des attaques en Syrie voisine, où l'Iran, le Hezbollah libanais pro-iranien et d'autres groupes fidèles à Téhéran soutiennent militairement le pouvoir syrien de Bachar al-Assad dans la guerre déclenchée en 2011.

L'armée israélienne a intensifié ses frappes contre ces cibles depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

L'Iran, qui soutient le Hamas tout en niant toute implication dans l'attaque du 7 octobre, a mobilisé ses alliés dans la région, du Liban à l'Irak en passant par le Yémen, qui ont attaqué des objectifs israéliens ou des États-Unis, principal allié d'Israël.

F.B. avec AFP