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Irak

Les États-Unis affirment avoir mené des frappes contre des groupes pro-Iran en Irak

"Ces frappes de précision sont une réponse directe à une série d'attaques contre le personnel des États-Unis et de la coalition en Irak et en Syrie par des milices parrainées par l'Iran", assure Washington.

Les États-Unis ont mené des frappes contre des groupes armés pro-iraniens en Irak en représailles à des attaques récentes visant des troupes américaines ou de la coalition antijihadiste en Irak et en Syrie, a déclaré mardi le chef du Pentagone Lloyd Austin.

"Les forces militaires américaines ont mené des frappes nécessaires et proportionnées sur trois installations utilisées par les Brigades du Hezbollah, soutenues par l'Iran, et d'autres groupes affiliés à l'Iran en Irak", a déclaré Lloyd Austin dans un communiqué.

"Nous ne cherchons pas à intensifier le conflit dans la région", mais "nous sommes tout à fait disposés à prendre d'autres mesures pour protéger notre peuple et nos installations", a-t-il dit.

Une localité au sud de Bagdad

Le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a précisé que les frappes ont visé "le quartier général des Brigades du Hezbollah, ainsi que des lieux de stockage et sites d'entraînement pour les roquettes, missiles et drones d'attaque unidirectionnels".

Des frappes ont visé les Brigades du Hezbollah dans un secteur à une soixantaine de kilomètres au sud de Bagdad (Jurf al-Sakhr) ainsi que dans la région d'Al-Qaïm, à la frontière avec la Syrie voisine, ont indiqué à l'AFP un responsable de sécurité et un autre responsable du Hachd al-Chaabi, groupe pro-Iran qui englobe les Brigades du Hezbollah.

Les deux responsables ont fait état de deux morts dans le secteur d'Al-Qaïm.

Depuis la mi-octobre, plus de 140 attaques de drones ou tirs de roquettes ont visé des soldats américains et ceux de la coalition en Irak et en Syrie, dans un contexte régional explosif alimenté par les répercussions de la guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, soutenu par l'Iran.

Washington compte environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie engagés avec la coalition internationale lancée en 2014 pour combattre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

A.G avec AFP