Daesh confirme la mort de son numéro deux dans un raid américain

Les Etats-Unis avaient annoncé en août dernier la mort de Fadel Ahmad al-Hayali, tué dans un raid près de Mossoul. L'organisation jihadiste confirme mardi la mort de son numéro deux.

Le porte-parole du groupe Daesh (l'acronyme de l'Etat islamique ou EI en arabe) a confirmé la mort du numéro deux de l'organisation jihadiste tué en août dans un raid américain en Irak, selon un enregistrement diffusé mardi sur les sites islamistes.

En août dernier, les Etats-Unis avaient annoncé que le numéro deux de Daesh Fadel Ahmad al-Hayali avait été tué le 18 du même mois dans un raid aérien américain près de Mossoul en Irak alors qu'il se trouvait dans un véhicule avec un autre responsable de l'organisation jihadiste.

"L'Amérique s'est réjoui de la mort d'Abi Moutaz al-Qorachi en le présentant comme une grande victoire", a dit le porte-parole de Daesh Abou Mohamed al-Adnani, en le désignant par un de ses multiples pseudonymes. "Je ne vais pas pleurer celui dont le seul souhait était de mourir au nom de Dieu... Il a entraîné des hommes et laissé derrière lui des héros, qui avec l'aide Dieu, vont faire du mal à l'Amérique", a-t-il ajouté sans dire exactement comment le numéro deux avait été tué.

En charge des opérations de Daesh en Irak

A l'époque, la Maison Blanche avait précisé que Hayali était l'un des principaux coordinateurs des transferts d'armes, d'explosifs, de véhicules et d'individus entre l'Irak et la Syrie, deux pays frontaliers où Daesh contrôle de vastes territoires.

Elle l'avait présenté comme "le principal adjoint" du chef de Daesh Abou Bakr al-Baghdadi, en précisant qu'il était en charge des opérations de Daesh en Irak.

Le groupe jihadiste avait lancé en juin 2014 une offensive fulgurante en Irak qui lui avait permis de s'emparer de vastes pans du territoire face à des forces gouvernementales en déroute. Les Etats-Unis et leurs alliés bombardent depuis plus d'un an par les airs les positions de Daesh en Syrie et en Irak sans être parvenus à neutraliser ce puissant groupe ultraradical.

la rédaction avec AFP