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Doha Goals: et si le sport changeait le monde ?

Carl Lewis fait partie des grands sportifs présents au Doha Goals

Carl Lewis fait partie des grands sportifs présents au Doha Goals - -

Pendant trois jours, le forum Doha Goals rassemble dans la capitale du Qatar des acteurs de la société civile, des hommes politiques et des sportifs afin de réfléchir au rôle du sport dans le monde.

Ils sont plus de trois cents, politiques, sportifs, dirigeants d'entreprise, ou encore étudiants, à réfléchir ensemble dès lundi jusqu'à mercredi à la manière de mettre le sport au service du développement économique et social, dans le cadre du Forum Doha Goals, au Qatar.

Une initiative organisée par Richard Attias, le compagnon de l'ex-femme de Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias. L'ancien chef de l'Etat français doit d'ailleurs se rendre au Forum mardi, où il s'exprimera lui aussi sur le sport.

Parmi les propositions qui seront débattues durant le Forum, l'une d'elles est particulièrement défendue par Richard Attias, qui l'explique à BFMTV. "Si l'on taxe les très hauts salaires des sportifs de 1%, ce qui ne changerait pas grand chose à leurs vies, on pourrait financer l'accès à des structures dans des pays pauvres, en Afrique, en Chine, en Amérique Latine", argumente-t-il.

"Les sportifs doivent renvoyer l'ascenseur"

Une idée qui vaut le coup d’être exposée. Car par exemple, une somme de 150.000 euros permettrait d’équiper des milliers d’écoles en Afrique en structures sportives. Les responsables des Doha Goals aimeraient donc que les sportifs s’impliquent davantage.

"Je pense que ces projets ne peuvent pas toujours venir des Etats, il faut que les sportifs renvoient l'ascenseur à leurs fans de temps à autre, car au final, si ils existent et sont autant portés par le succès et par les médias, c'est qu'ils ont un public", insiste Richard Attias.

Parmi les sportifs présents au Qatar, il y aura Carl Lewis, Ian Thorpe ou encore Marie-José Perec. Tous veulent faire bouger les choses grâce au sport. Doha Goals devrait d'ailleurs à terme se transformer en ONG pour que chaque projet se concrétise.

Gaël Biche et Nicolas Jamain