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Moyen-Orient

Carla Bruni traitée de «prostituée» par la presse iranienne

La première dame de France, traitée de « prostituée » par une partie de la presse iranienne, trouve du soutien en la personne de Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche.

La première dame de France, traitée de « prostituée » par une partie de la presse iranienne, trouve du soutien en la personne de Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche. - -

Carla Bruni-Sarkozy est la cible de la presse iranienne depuis son soutien affiché à Sakineh, cette femme condamnée à la lapidation pour adultère en Iran. Elle a ainsi été traitée de « prostituée », la semaine passée, dans un journal réputé proche du pouvoir.

« Les prostituées françaises rejoignent la lutte des droits de l'homme » titrait la semaine passée le journal iranien Kayhan, connu pour sa proximité avec le pouvoir.

Parmi les « prostituées françaises », le journal compte avant tout Carla Bruni-Sarkozy, et la cite nommément. Cette insulte fait suite à la mobilisation affichée de la première dame de France pour sauver Sakineh Mohammadj-Ashtian, iranienne condamnée à la lapidation par la justice de son pays pour adultère.

Dans son article, Kayhan évoque également la vie intime de Carla Bruni-Sarkozy en ces termes : « Récemment, Carla Bruni, l'épouse infâme de Nicolas Sarkozy et Isabelle Adjani, l'actrice française à la morale corrompue, ont exprimé leur soutien envers Sakineh. Carla Bruni s'est débrouillée pour briser le mariage Sarkozy et devenir la première dame de France. » Celle-ci semble être devenue la cible du régime iranien.

« Ce sont des obsédés sexuels »
Le président du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, outré par ces injures, a défendu avec véhémence l’épouse du président français ce mardi matin sur RMC : « Je n’aime pas ces théocrates. Je suis un homme d’opposition, tout le monde le sait, mais je ne supporte pas qu’on parle comme ça de la première dame. Ces types sont des barbares parce qu’ils ne savent pas voir la grâce et l’intelligence là où elles se trouvent. En plus, ce sont des obsédés sexuels parce qu’ils passent leur temps, dès qu’il s’agit de femmes, soit à les voiler, soit à les injurier avec des mots aussi vulgaires. On voit à quel point la religion en politique projette dans l’arène publique les névroses qui sont le propre de l’obsession religieuse ».

bourdinandco