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Afghanistan: Biden et Johnson organiseront un G7 virtuel la semaine prochaine

Boris Johnson et Joe Biden.

Boris Johnson et Joe Biden. - Patrick Semansky / POOL / AFP

La France a commencé tôt ce mardi l'évacuation de ses ressortissants d'Afghanistan, quelques heures après la prise de pouvoir des talibans. Lundi, le président américain Joe Biden a défendu et assumé le retrait américain d'Afghanistan, malgré la prise de contrôle des talibans et les scènes de désespoir à l'aéroport de Kaboul, où des milliers de personnes tentaient de fuir le pays.

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Biden et Johnson organiseront un G7 virtuel sur l'Afghanistan la semaine prochaine

Biden et Johnson organiseront un G7 virtuel sur l'Afghanistan la semaine prochaine, a annoncé ce mardi la Maison Blanche

Washington prêt à maintenir des opérations diplomatiques en Afghanistan après le 31 août, si la situation est "sûre"

Washington prêt à maintenir des opérations diplomatiques en Afghanistan après le 31 août, si la situation est "sûre", a indiqué le département d'Etat ce mardi.

Pour Macron, "le monde dans lequel nous vivons n'est pas donné, il est le fruit de nos combats"

Depuis Bormes-les-Mimosas (Var), Emmanuel Macron a réagi à la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, soulignant "combien la liberté et la dignité sont fragiles quand l'obscurantisme revient et trouve devant lui place offerte".

"Être une nation de femmes et d'hommes libres est un privilège qui est le fruit de conquêtes. Si nous pouvons avoir la santé, l'éducation, nous tenir libres et dire si nous sommes d'accord et pas d'accord c'est parce que des générations avant nous se sont battues pour cela et nous devons avoir la force d'âme de continuer à tenir ces principes", a assuré le chef de l'Etat.

Avant de conclure: "Le monde dans lequel nous vivons n'est pas donné, il est le fruit de nos combats."

Biden n'a eu aucun contact avec des chefs d'Etat étrangers depuis la chute de Kaboul

Le président américain Joe Biden n'a eu aucun contact avec des chefs d'Etat étrangers sur l'Afghanistan depuis la chute de Kaboul, a fait savoir mardi son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

"Il n'a pas encore échangé avec des dirigeants internationaux", a-t-il indiqué depuis la Maison Blanche.

Les talibans "prêts à protéger" l'accès à l'aéroport des civils évacués par les Américains

Les talibans sont "prêts à protéger" l'accès à l'aéroport de Kaboul pour les civils évacués par les Américains, a assuré mardi le conseiller du président Joe Biden à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

Washington négocie avec les talibans le "calendrier" des évacuations américaines, a-t-il aussi indiqué lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.

L'UE "devra parler" aux talibans car "ils ont gagné la guerre"

L'Union européenne "devra parler" aux talibans "aussi vite que nécessaire" car ces derniers "ont gagné la guerre" en Afghanistan, mais sans que cela implique de reconnaître formellement le nouveau régime dans l'immédiat, a déclaré mardi Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne.

"Les talibans ont gagné la guerre. Donc, nous devrons parler avec eux, afin d'engager un dialogue aussi vite que nécessaire pour éviter une catastrophe humanitaire et potentiellement migratoire" en Afghanistan, a-t-il indiqué, lors d'une conférence de presse.

"Ce dialogue devra aussi se concentrer sur les moyens d'empêcher le retour d'une présence terroriste étrangère en Afghanistan", alors que les relations toujours fortes entre les talibans et Al-Qaïda alimentent l'inquiétude, insisté encore Josep Borrell.

Merkel ouverte à l'accueil "contrôlé" de réfugiés vulnérables

Angela Merkel s'est dite mardi ouverte à l'accueil "contrôlé" de réfugiés afghans "particulièrement vulnérables" qui fuient le régime taliban, tout en admettant la difficulté de trouver un accord sur le sujet entre partenaires européens.

La chancelière allemande, dont le pays a accueilli en 2015 et 2016 plus d'un million de demandeurs d'asile, a toutefois indiqué que des solutions régionales devaient être recherchées dans un premier temps afin d'accueillir ces réfugiés dans les pays voisins de l'Afghanistan.

"Dans un deuxième temps, nous pourrons réfléchir à la question de savoir si les personnes particulièrement vulnérables doivent venir en Europe (...) de manière contrôlée et avec un soutien", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse.

Le Canada ne reconnaîtra pas un gouvernement taliban

Le Canada "n'a pas l'intention de reconnaître un gouvernement taliban", a déclaré mardi le Premier ministre Justin Trudeau au moment où la communauté internationale s'interroge sur les futures relations avec le groupe fondamentaliste qui a repris le pouvoir en Afghanistan.

"Lorsqu'ils étaient au pouvoir il y a 20 ans, le Canada ne reconnaissait pas leur gouvernement. Ils ont renversé par la force et remplacé un gouvernement dûment élu, et forment un groupe terroriste d'après la loi canadienne", a-t-il poursuivi en marge d'un point presse en Ontario pour la campagne législative.

L'UE "devra parler" aux talibans car "ils ont gagné la guerre"

L'Union européenne "devra parler" aux talibans "aussi vite que nécessaire", car ces derniers "ont gagné la guerre" en Afghanistan, a déclaré mardi Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, observant que l'intervention occidentale avait échoué dans son objectif de construction d'un Etat afghan.

"Les talibans ont gagné la guerre. Donc, nous devrons parler avec eux, afin d'engager un dialogue aussi vite que nécessaire pour éviter une catastrophe humanitaire et migratoire" et "empêcher le retour d'une présence terroriste étrangère" en Afghanistan, a-t-il indiqué, tout en précisant que cela n'impliquait pas pour autant une prompte reconnaissance officielle du régime taliban.

"Quelques dizaines d'Afghans" doivent encore être évacués

En ce qui concerne les Afghans qui pourraient être évacués vers la France, la ministre des Armées Florence Parly a évoqué "une dizaine" d'entre eux "dont nous considérons qu’ils doivent pouvoir être rapatriés le plus rapidement possible. Tous nos efforts tendent vers cela."

"Cela fait partie des discussions qui ont lieu au plan local et qui évoluent heure après heure, l’objectif c’est de les évacuer et d’achever l’évacuation de nos ressortissants français", a-t-elle ajouté.

"Tout est fait pour que nous puissions rapatrier [les ressortissants français] le plus vite possible", assure Parly

Lors de cette même prise de parole, la ministre des Armées a estimé que la priorité était "de pouvoir évacuer la totalité des ressortissants français, les mettre en sécurité."

"La France a fait rentrer les personnes qui devaient rentrer, des ressortissants français mais pas seulement, l'objectif est d’optimiser les capacités aériennes", a-t-elle dit, assurant que le nombre de rotations des avions français était soumis aux "créneaux donnés ou pas par les forces américaines."

Dans son propos, la ministre a également évoqué les Afghans qui avaient épaulé l'armée française au détour des années 2010.

"Il y a des Afghans qui ont soutenu, appuyé les forces armées françaises pendant la période ou elle a été engagée, avec lesquels nous avons un destin lié", a-t-elle détaillé.

Rapatriements: Florence Parly évoqué "une opération complexe"

Lors d'une prise de parole à notre antenne, la ministre des Armées Florence Parly a confirmé que les premiers ressortissants français sont arrivés ce mardi en France, soulignant que l'opération de rapatriement était "complexe"

"Il y a un double pont aérien entre Abu Dhabi et Kaboul et Abu Dhabi et la France pour permettre le retour en France d’un certain nombre de ressortissants. C'est une opération complexe, dans un environnement chaotique, l’aéroport a été embouteillé par un envahissement de foule, une interruption du trafic aérien. Accéder à l'aéroport est un véritable défi logistique et opérationnel", a-t-elle dit.

Arrivée à Roissy des premiers Français et étrangers évacués de Kaboul par la France

Les premiers ressortissants français et étrangers qui ont quitté l'Afghanistan ces dernières heures ont atterri à l'aéroport parisien.

L'A310 transporte 45 ressortissants français et étrangers évacués de Kaboul, ainsi qu'une soixantaine de militaires de retour d'opérations extérieures depuis la base d'Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, a précisé une source du ministère des Armées.

"Trop tôt" pour décider de l'avenir de l'ambassade de France

Il est "trop tôt" pour décider du maintien ou non de l'ambassade de France à Kaboul, qui dépendra de l'évolution de la situation après la prise du pouvoir par les talibans, a indiqué mardi l'Elysée.

Pour le moment, l'ambassade reste opérationnelle même si elle a été délocalisée à l'aéroport de Kaboul, où l'ambassadeur David Martinon et son équipe gèrent les opérations d'évacuation des derniers ressortissants français et des Afghans ayant travaillé pour la France.

Dans ce contexte d'incertitude, "il est trop tôt pour fixer le niveau de représentation" de la France à l'avenir, a précisé l'Elysée, alors que de nombreux pays ont évacué leur personnel diplomatique après l'entrée des talibans dans la capitale afghane.

Le Qatar appelle les talibans à protéger les civils

Le chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, a appelé mardi les talibans, qui disposent d'un bureau politique à Doha, à protéger les civils afghans après le retour au pouvoir des insurgés dans le pays après 20 ans de guerre.

Cet appel fait suite à une rencontre à Doha entre le chef de la diplomatie qatari et le n°2 des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, deux jours après l'effondrement du gouvernement afghan et de son armée financée par les Etats-Unis.

Cette réunion a permis "d'insister sur la protection des civils (et) l'intensification des efforts nécessaires pour parvenir à une réconciliation nationale", a déclaré le ministère qatari des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le mollah Abdul Ghani Baradar, co-fondateur et N.2 des talibans, est rentré dans le pays

Le mollah Abdul Ghani Baradar, co-fondateur et numéro deux des talibans, est rentré mardi en Afghanistan, en provenance du Qatar où il dirigeait le bureau politique du mouvement, deux jours après leur prise du pouvoir, a annoncé un de leurs porte-parole.

"Une délégation de haut niveau menée par le mollah Baradar a quitté le Qatar et atteint notre pays tant aimé cet après-midi et atterri à l'aéroport de Kandahar", dans le sud de l'Afghanistan, a déclaré sur Twitter Mohammad Naeem, un porte-parole des talibans.

Les talibans entravent le départ des Afghans à l'aéroport de Kaboul

Les talibans de retour au pouvoir entravent l'accès à l'aéroport de Kaboul aux candidats afghans au départ, a déploré mardi le gouvernement allemand.

"Autour de l'aéroport de Kaboul, des postes de sécurité ont été mis en place par les talibans pour en contrôler l'accès", indique le ministère allemand de la Défense dans un rapport dont l'AFP a obtenu copie.

Le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, a ajouté lors d'une conférence de presse qu'il n'y avait "aucune garantie" de la part des talibans que les personnels locaux afghans prêts à être évacués par Berlin soient "autorisés à passer".

Le chef de l'Otan fustige "l'échec des autorités afghanes"

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a fustigé mardi "l'échec des autorités afghanes" à s'opposer aux talibans et à empêcher leur prise du pouvoir à Kaboul, tout en défendant l'engagement des troupes de l'Alliance dans le pays.

Les forces de l'Otan "ont combattu bravement" en Afghanistan "mais n'ont pas réussi à sécuriser le pays", car "en fin de compte, les autorités politiques afghanes ont échoué à s'opposer aux talibans et à parvenir à une solution pacifique (...) C'est l'échec des autorités afghanes qui a conduit à ce que nous voyons aujourd'hui", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse.

Merkel ouverte à l'accueil "contrôlé" de réfugiés vulnérables

Angela Merkel s'est dite mardi ouverte à l'accueil "contrôlé" de réfugiés afghans "particulièrement vulnérables" qui fuient le régime taliban tout en admettant la difficulté de trouver un accord sur le sujet entre partenaires européens.

La chancelière allemande, dont le pays a accueilli en 2015 et 2016 plus d'un million de demandeurs d'asile, a toutefois indiqué que des solutions régionales devaient être recherchées dans un premier temps afin d'accueillir ces réfugiés dans les pays voisins de l'Afghanistan.

"Dans un deuxième temps, nous pourrons réfléchir à la question de savoir si les personnes particulièrement vulnérables doivent venir en Europe (...) de manière contrôlée et avec un soutien", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse.

Moscou souhaite un dialogue de toutes les forces politiques, ethniques et confessionnelles

La Russie soutient le lancement d'un "dialogue national" en Afghanistan "avec la participation de toutes les forces politiques, ethniques et confessionnelles" du pays après la victoire des talibans, annoncé mardi le chef de la diplomatie russe.

"Nous voyons des signaux d'espoir du côté des talibans qui expriment leur désir d'un gouvernement avec d'autres forces politiques", a dit Sergueï Lavrov à la télévision russe.

"Une honte pour l'Occident", estime la président allemand

Les scènes de détresse à l'aéroport de Kaboul sont "une honte pour l'Occident", a jugé mardi le président allemand, dont le pays a suspendu son aide au développement à l'Afghanistan après l'arrivée des talibans au pouvoir.

"Les images de désespoir à l'aéroport de Kaboul sont une honte pour l'Occident politique", a souligné Frank-Walter Steinmeier, insistant sur la "tragédie humaine" vécue par les Afghans qui tentent désespérément de quitter le pays et "dont nous sommes co-responsables".

Après une fulgurante offensive au moment où les Américains se retirent d'Afghanistan, les talibans ont pris le contrôle du pays, donnant lieu à des scènes de chaos à l'aéroport de Kaboul, seule porte de sortie du pays.

45 personnes évacuées par la France attendues à Roissy ce mardi après-midi

Un Airbus A310 a décollé d'Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, et est attendu ce mardi après-midi à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, avec à son bord 45 ressortissants français et de pays partenaires exfiltrés de Kaboul par les autorités françaises, a indiqué à l'AFP le ministère des Armées.

"L'avion a décollé, il est attendu dans l'après-midi", a-t-on précisé de même source.

D'autres rotations sont prévues dans les heures et jours à venir pour évacuer tous les ressortissants français, ainsi notamment que des Afghans ayant travaillé pour des organisations françaises et qui quittent le pays après sa chute aux mains des talibans.

La Turquie salue les "messages positifs" envoyés par les talibans

La Turquie a estimé mardi que les messages envoyés par les talibans depuis leur prise du pouvoir à Kaboul avaient été "positifs", ajoutant qu'elle avait des discussions avec le mouvement islamiste radical.

"Nous accueillons de manière positive les messages envoyés jusqu'à présent par les talibans, que ce soit aux étrangers et aux représentations diplomatiques, mais aussi à leur propre peuple. Nous espérons que cela se reflétera dans leurs actes", a déclaré le chef de la diplomatique turque Mevlüt Cavusoglu lors d'une conférence de presse.

Un avion de l'US Air Force décolle avec 6 fois plus de passagers que sa capacité

C'est une nouvelle illustration du chaos à l'aéroport de Kaboul qui fait le tour des réseaux sociaux lundi, après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan.

Sur un cliché diffusé par Defense One, des centaines de personnes, 640 selon le site d'informations, sont installées à l'intérieur d'un avion de l'US Air Force, un C-17 Globemaster III, prêt à décoller de Kaboul. Mais cet appareil peut initialement ne transporter qu'une centaine de passagers.

La France installe un pont aérien entre Kaboul et les Emirats

La ministre des armées Florence Parly indique ce mardi matin au micro de RTL que la France a fait atterrir cette nuit à Kaboul un premier avion de transport militaire. "Cet avion a pu repartir vers Abou Dhabi et est arrivé en fin de nuit", a précisé la ministre.

"Avec cette première rotation que nous avons effectué cette nuit, nous avons posé les bases d'un pont aérien entre Kaboul et les Émirats arabes unis. Il va nous permettre de multiplier les rotations dans les heures et les jours qui viennent", a poursuivi Florence Parly.

Berlin appelle l'Otan à tirer les leçons de l'échec en Afghanistan

La ministre allemande de la Défense a appelé ce mardi l'Otan, dont les représentants se réunissent dans la journée en urgence, à tirer les leçons de son échec en Afghanistan, où les talibans ont repris le pouvoir.

"Il y a beaucoup de sujets sur lesquels nous devons nous pencher au sein de l'Otan" suite à la prise de contrôle du pays par ces islamistes après 20 ans de présence militaire occidentale dans le pays, a estimé Annegret Kramp-Karrenbauer sur la chaîne de télévision ZDF.

Elle a laissé entendre que les pays européens pourraient être amenés à assumer à l'avenir des tâches endossées jusqu'ici par les Etats-Unis.

Les talibans annoncent une "amnistie générale" pour tous les fonctionnaires d'Etat

Les talibans ont annoncé ce mardi une amnistie générale pour tous les fonctionnaires d'État, les appelant à retourner au travail, deux jours après avoir pris le pouvoir en Afghanistan, grâce à une offensive éclair.

"Une amnistie générale a été déclarée pour tous (...), donc vous devriez reprendre vos habitudes de vie en pleine confiance", ont indiqué les talibans dans un communiqué.

Visualisez comment les talibans ont pris le pouvoir en quelques mois

Entre mai et août, les talibans ont progressivement pris le pouvoir dans la quasi-totalité de l'Afghanistan. Comment s'est déroulée cette prise du pouvoir? BFMTV.com fait le point.

Afghanistan: cinq phrases à retenir de la prise de parole d'Emmanuel Macron

"Un tournant historique est à l'œuvre en Afghanistan". Emmanuel Macron s'est exprimé lundi soir depuis le fort de Brégançon pour revenir sur la situation vécue en Afghanistan où les talibans ont pris le pouvoir.

"L’urgence absolue est de mettre en sécurité nos compatriotes qui doivent tous quitter le pays, ainsi que les Afghans qui ont travaillé pour la France", a d'abord assuré Emmanuel Macron.

Il a confirmé que "deux avions militaires et nos forces spéciales" arriveront "dans les prochaines heures" à l'aéroport de Kaboul pour prendre en charge ces personnes et les ressortissants français encore présents dans la capitale afghane et qui "doivent tous quitter le pays".

Biden assume le retrait des troupes américaines malgré la prise de pouvoir des talibans

Cible de vives critiques après la chute de Kaboul, le président Joe Biden a "défendu fermement" lundi sa décision de retirer les troupes américaines d'Afghanistan, en assurant que la mission de Washington n'avait jamais été de bâtir une nation démocratique dans le pays instable retombé aux mains des talibans.

"Après 20 ans, j'ai appris à contre-coeur qu'il n'y avait jamais de bon moment pour retirer les forces américaines", a affirmé le président américain lors d'une adresse à la nation, prononcée à la Maison Blanche et très attendue en raison du mutisme présidentiel durant le week-end historique.

La France a commencé ses opérations d'évacuation

Quelques heures après la prise de pouvoir des talibans à Kaboul, la France a commencé ce mardi les opérations évacuations de ses ressortissants depuis l'aéroport de la capitale afghane.

Une première opération a commencé tôt dans la matinée à bord d'un A400M, avec des ressortissants français et des passagers d'autres nationalités, notamment des Afghans. On ignore pour l'heure si l'avion a déjà décollé. Une première escale est prévue aux Emirats arabes unis.

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