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Meurtre de Sophie Lionnet à Londres: le couple inculpé reconnaît l'avoir brûlée mais nie l'avoir tuée

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Ouissem Medouni et Sabrina Kouider, couple inculpé dans l'enquête ouverte pour l'assassinat de la Française Sophie Lionnet dont le corps calciné avait été découvert le 20 septembre dernier, ont reconnu ce vendredi avoir brûlé le cadavre pour "s'en débarrasser". Tous deux nient cependant avoir tué Sophie Lionnet.

Le couple inculpé du meurtre de Sophie Lionnet, jeune Française au pair retrouvée morte en septembre à Londres, a reconnu vendredi devant la justice britannique avoir tenté de faire disparaître son corps en le brûlant. Le cadavre calciné de cette jeune fille de 21 ans, originaire de Troyes (nord-est), avait été retrouvé le 20 septembre dans le jardin d'une propriété du sud-ouest de la capitale britannique.

Les circonstances de la mort de la jeune fille n'ont pas été révélées

Deux Français, ses employeurs présumés, Ouissem Medouni, 40 ans, et Sabrina Kouider, 34 ans, avaient été arrêtés dans la foulée, et inculpés pour meurtre. Les autorités britanniques n'ont à ce stade révélé aucun détail sur les circonstances de la mort de la jeune au pair, que les deux Français nient avoir tuée.

Vendredi, devant la cour criminelle de l'Old Bailey, à Londres, ils ont en revanche plaidé coupable d'entrave à la justice pour avoir tenté de se "débarrasser" du corps "en le brûlant", selon les termes retenus pour ce chef d'inculpation. Leur procès, prévu sur cinq semaines, doit s'ouvrir le 19 mars.

La mort de Sophie Lionnet avait provoqué une vive émotion parmi les jeunes au pair travaillant au Royaume-Uni, et plus largement au sein d'une partie de la communauté française. L'affaire avait également mis en lumière les difficultés, entre isolement et exploitation, parfois rencontrées par ces femmes, souvent très jeunes et sans expérience, qui travaillent et habitent dans des familles à l'étranger. Début octobre, une marche silencieuse en hommage à Sophie Lionnet avait rassemblé une trentaine de personnes, membres de sa famille et amis, dans le quartier où elle vivait. 

R.V. avec AFP